Tu t'entraînes le soir toi? (ft N.Enzo)

Bon, vingt et une heures du soir c'est vrai qu'il était peut-être trop tard pour traîner dans les rues, prés d'un centre commercial où dehors tout simplement pour la simple et bonne raison qu'il peut y avoir toutes sortes de personnes pour de différents objectifs ce qu'il respectait entièrement, chacun sa manière de vivre. Ce qui est parfois compliqué et même injuste, si seulement tout le monde aurait la même chance ce serait le rêve. Pourquoi forcément le soir ou la nuit il peut également se passer toutes autant de choses lors d'une journée ensoleillée que pendant une soirée. Après, tout est possible on ne sait pas ce que la vie nous réserve chaque seconde pensait-il tout en essayant de se rassurer un maximum, ce n'était pas évident d'autant plus que le jeune Bellamy ne connaissait pas les lieux plus que ça, il venait d'arrivée ici donc.

Mais il reconnut aussitôt ce genre d'endroit, où il savait pertinemment qu'il pouvait y avoir aucune crainte ni problèmes. Du moins c'est ce que ceci laissait paraître malgré le peu de lumière qui pouvait y avoir. C'est tranquille un petit parc non éclairer d'ailleurs c'est ce qui faisait assez flipper, certes cela semblait étrange. D'apprécier autant le noir, des frissons fit apparaitre aussitôt de plus qu'il ne faisait pas si chaud bien au contraire.

Nathan semblait avoir remarqué un banc au loin, il y avait seulement un lampadaire qui fonctionnait à peine sur le côté. Bien évidemment il n'hésitait pas une seconde afin de s'y aventurer dans le but de se reposer mais pas que, également sa jambe puis ses bras. Je vous assure, avoir des béquilles, un atèle tous les jours a n'importe quel heure c'est comment dire, chiant? Depuis beaucoup d'années en plus! Une fois prés du banc, il déposât ses béquilles sur le côté et se posât observant les alentours, sombre. Les arbres, les branches qui laissaient imaginer des formes malsaines, c'est Nathan il vit toujours le côté noir de chaque instant.

Lorsqu'il entendit quelques pas qui semblaient se déplacer assez vite auprès du jeune homme, il ne savait si ce bruit venait du côté ou de derrière. Il ne paniquait pas, surement un animal gambadant. Puis son regard se figeât en face, une ombre se déplaçait de droite à gauche vraiment rapidement puis c'était assez haut donc en aucun cas il pouvait s'agir d'un animal. Ceci semblait s'approcher de plus en plus, sans s'arrêter. Si c'est une personne, que fessait-il/elle présente ici? À courir la nuit, c'est dangereux sachant que cette ombre avait l'air d'être seule.

Nathan pouvait y entendre un souffle, comme une personne qui s'entretenait, qui faisait son sport, le soir. LE SOIR? puis l'ombre fit paraître brusquement, en réalité, il s'agissait d'un jeune homme à bout de souffle le voilà en face, planter là, qu'avait-il donc? Devait-il se reposer sans doute. Le brun s'écartât aussi rapidement qu'il le peut sur le côté tirant également ses béquilles d'une main affligeant soudainement un coup maladroit en direction des jambes de l'individu ce qui lui faisait alors trébucher à terre.

Pardon! s'exclamât-il lui tendant la main dans le but qui la saisisse afin de s'installer auprès de lui Viens t'assoir , ça va aller? lui demandait-il également même s'il savait qu'il n'allait pas au top de sa forme.

La nuit noire est tombée sur une ville pratiquement endormie. Il est tard, il fait froid et toi tu es encore dehors, à errer comme une âme en peine. Tu ne sais pas ce que tu es venu foutre ici, tu es si loin des beaux quartiers de la grande pomme, si loin de chez toi et de la chaleur de ce foyer qui est le tien depuis des années maintenant. Tu ne veux pas rentrer, non c'est bien trop compliqué, tu devrais appeler Elsa, mais tu n'as pas envie qu'elle te voit dans cet état pitoyable dans lequel tu te trouves. Tu avais foiré, encore une fois, une soirée étudiante qui avait dégénéré. Tu avais bu, beaucoup, trop, des verres ont cessés de fuser dans ton estomac. Tu avais beau être de fer, tu sentais que tu avais abusé. D'autant plus que tu t'étais fais par la suite fait plaisir avec tes petites marchandises. Un rail de cocaïne était passé dans tes nasaux, une petite pilule d'excta t'avait fait planer durant près d'une heure. Oui tu y étais allé vraiment fort cette fois-ci. Mais ça ne change guère de tes habitudes.

Tu continues dans tes conneries, six ans que tu y es plongé en plein dedans. Et rien, absolument rien ne te donne envie de ressortir. Aucun espoir pour toi. Tu aurais préféré mourir dans cette voiture, tu aurais préféré y laisser ta vie qu'affronter ton quotidien, si dur et si peu paisible. Tu sens le regard accusateur d'une sœur qui ne veut que ton bien. Tu n'as plus aucune nouvelle de tes parents ou de ta famille en général. Tu n'en veux pas. Ton psy ne peut rien pour toi, tu le sais, il te regarde avec pitié à chaque fois que tu lui rends visite, tu pleures toujours et encore, sans pouvoir t'arrêter. Te répétant que tu l'avais, tu as tué Alice. Tu ne pourras avouer le contraire, tu le penses plus que tout au monde. Tu te vois comme la dernière des ordures et c'est probablement pour ça que tu ne cesses de te détruire, de t'enfoncer dans une douce hérésie.

Tu te sens gelé, tu marches en titubant légèrement à travers le parc de la ville, tu n'y vois quasiment rien, seuls les lampadaires éclairs d'une douce lumière les pavées. Tu essayes de continuer, de ne pas tomber, de ne pas t'écraser sur le sol, car tu sais que tu ne pourras remonter sur tes jambes. Tu te sens bien trop faible, bien trop hagard. Alors tu t'efforces de respirer, ton souffle est saccadé, tu ne veux pas suffoquer. Tes yeux sont rougis par une dure fatigue, quoique tu ne sais pas réellement si c'est à cause de la fatigue ou de ce que tu as ingurgité tout aujourd'hui. Tu les frottes avec les paumes de ta main. Tu marches, sans voir qu'il y a quelqu'un, il y a quelqu'un sur un banc, mais tu l'as complètement effacé de ta vision. Tu es seul, pour toi, tu es seul dans ce grand parc. Tu t'arrêtes devant lui, tu n'y fais guère attention, comme s'il n'était qu'un fantôme, qu'un esprit sans corps vivant. Tu te sens tomber, tu sens la fin venir. Ta tête vient s'écraser lourdement sur le sol, tes mains se plaquent sur le bitume encore froid. Tes genoux tressaillant sous ton poids, tu ne sais pas si tu vas pouvoir te relever. Tu vas finalement mourir ici, de froids.

Une voix vient te sortir de ta torpeur, une voix délicate et douce, un homme, assez jeune, tu vois son inquiétude sur son visage, il s'excuse, tu prends sa main pour te relever. Tu espères que tu vas pouvoir repartir. Tu le remercies avec ta chaleur habituelle, tu restes ternes, les traits de ton visage sont tirés. ''Merci'' tu sens que tout remontes, tu sens que tes tripes sont en train de te dire stop, y en a trop. Tu vas y aller, tu te sens partir, tu te sens vomir, c'est le mot adéquate. Ta tête tourne, elle ne cesse de tourner. Tu vas tomber dans les vapes, mais tu régurgites tout ce que tu as sur l'inconnue qui vient de te ramener sur le banc, tu vois ses vêtements dégueulassés par ce que tu viens de lui faire. Tu essayes de reprendre ton souffle, tu essayes de revenir à toi. Tu te sens vidé, mieux, beaucoup mieux. Alors tu ne vois qu'une chose à dire ''Excusez moi'', naturellement, tu n'avais guère d'autres choix, tu venais de lui gerber à la figure. Mais tu ne sais pas vraiment comment lui enlever tout ça. Tu cherches dans tes poches quelque chose, quelque chose pour lui retirer ce qui a été ta soirée. Un mouchoir en papier. ''Vraiment désolé de ça, c'est la première fois que ça m'arrive. '' Tu te retournes et tu en remets une couche sur le sol. Tu y as vraiment été fort. Le pauvre, il n'avait rien demandé et voilà qu'il se retrouve recouvert de ton vomis. Une belle nuit s'annonçait encore.

Lorsque Nathan vit ce jeune homme désormais assez proche de lui, il semblait assez perplexe sans pour autant dire étrange mais presque. Malgré le peu de luminosité qu'il y avait dans ce parc, ses yeux ne trompaient rien, ils étaient de couleur rouge on y apercevait les presque quelques vaisseaux éclatés, il y avait un problème. Ce jeune n'allait pas finir la soirée comme il l'aurait probablement espéré, Nathan suivit son regard qui se dirigeait en direction des siens, les voila qu'il se croisât alors des pupilles, son adversaire fit face à lui tel un zombi immobile. Que lui voulait-il alors?

Soudain, cet inconnu tournât de l'œil quelques secondes avant de se laisser attirer au sol. C'est vrai qu'il avait une odeur plutôt forte, une odeur d'alcool sur lui. C'est le problème quand on s'amuse ou oublie de faire attention et donc provoque énormément de dégâts, certes chaque personne ne réagissait pas pareil sous l'effet d'alcool mais il savait pertinemment que boire raisonnablement c'est bien mais deux, trois verres ça commence à être dangereux, le pire c'est qu'on ne peut s'arrêter. Mais si cet homme ici présent désormais à terre , c'était fait une soirée entre potes, pourquoi n'était-il pas accompagné? c'est la moindre des choses. Enfin je sais pas quoi, ton pote s'enfile un certain nombre de gorgés de boisson forte, tu l'accompagnes jusque chez lui m*rde! pensait-il, tu laisses pas ton pote galéré comme ça, BREF.

"Merci" avait-il avoué, Nathan ne put s'empêcher de l'aider c'est évident puis il s'empressât d'insérer une phrase qui pour lui pouvait paraître normal mais il pensait tout d'abord à sa santé même s'il ne le connaissait pas du tout. Ce genre de situation le mettait hors de lui, qu'il soit bourré ok mais le pire c'est qu'il soit seul.

Tu es seul?! Mais, s'exprimait-il dès lors que l'interlocuteur fit dégurgiter son trop. Manquait plus que ça, c'était immonde cet arôme était répugnant et infect . Nathan tenta de garder une expression neutre sans pour autant le faire paniquer davantage, il n'en revenait pas. Cela aurait bien pu être pire, il essayât de positiver puis retirât son t-shirt aussitôt, heureusement qu'il avait enlevé sa veste qu'il remit d'ailleurs alors que le jeune malade prés de lui faire d'excuser immédiatement "Excusez moi, désolé de ça, c'est la première fois que ça m'arrive'' Avait-il annoncé en panique fouillant ses poches dans le but de trouver quelque chose qui pourrait supprimer les dégâts produits sur le t-shirt mais Nathan s'en fichait, il n'hésitât alors pas une second de plus pour le détendre Il attendit qu'il se calme quelque moment avant de pouvoir reprendre une sorte de discussions mais ce n'était pas gagné.

Heyyy chhhht, dit-il rassurement en chuchotant. Ce n'est rien! Calmes toi un peu . De plus, ce n'était pas totalement rassurant d'avoir un mec dans un drôle d'état, seulement bourré mais ce genre de situation avait le don de stresser également le beau Nathan. Heureusement qu'il n'y avait rien sur le banc afin qu'il s'installe, tenant sa main il le dirigeât à ses côtés dans le but qu'il s'y place pour reprendre un rythme normal, qu'il se détende un au minimum.

. Tu te sentais plus que mal, tu avais l'impression qu'on arrachait une partie de ton corps, tu avais grand mal à garder les yeux ouverts. Tu avais simplement envie de t'allonger et te laisser aller, qu'elle vienne, cette mort que tu attends depuis des années et des années, qu'elle te récupère enfin et te fasse payer ce qu'il s'est passé autrefois. Tu essayes de respirer tant bien que mal, tes nasaux sont bouchés, tu suffoques, un peu plus à chaque seconde qui s'écoule. Tu te rends compte que tout tes mélanges pourraient te coûter bien plus que ce que tu ne pensais. Laisser Elsa seul, elle allait peut-être mieux s'en sortir sans toi, elle a toujours été la plus forte de vous deux, elle avait le mentale, toi, t'avais que dalle, excepté un physique d'apollon, sinon tu n'étais pas grand chose. Tu avais perdu tellement. Tu penches ta tête doucement en arrière pour observer le ciel dégagé d'une nuit si froide que tu as l'impression de geler sur place. Pourtant ça te remet peu à peu les idées en place. Tu essayes de rester droit, mais il est assez difficile de le rester complètement défoncé.

Tu n'avais même pas répondu à la question que le jeune homme à tes côtés t'avait posé, tu avais juste eu le temps de vomir sur lui. ''Oui, oui je suis seul ce soir''....et tout les autres soirs, et toutes ma vie, aurait-il fallut que tu rajoutes. La solitude était si apaisante, mais tout autant pesante. Il est clair que si tu avais été mieux entouré durant ton enfance, les choses se seraient mieux passés, peut-être. Enfin il fallait que t'arrêtes de te plaindre de ton passé, tu étais tellement pathétique à te ressasser les erreurs que tu as commises. Tu respires un bon coup, l'air glacé t’aère les poumons.

Il reprend la parole, douce voix qui t'arrive aux oreilles, il essaye de te calmer, mais tu ne peux pas être calme, ce n'est pas dans ta nature, et puis tu ne te laisses pas souvent donner d'ordres. Même si en soi ce n'était que pour ton bien. Tu n'avais pas vraiment la force de riposter, surtout quand il a pris ta main pour te ramener vers lui. Là tu te sentais plus décontenancé qu'autre chose. Mais tu ne fis rien pour le repousser, tu avais besoin d'aide, tu en avais conscience, même si tu ne voulais l'admettre. Ce serait prouvé l'une de tes faiblesses, le point qui ferait de toi une personne plus ou moins normal. Tu n'en as pas envie, tu as trop de rancœur pour ça. Tu allais poser une question, quand un abrutis a débarqué sans aucune pression. Un bel abrutis, Nathaniel Hermès. Un type sans grande importance, qui te tapait plus sur le système qu'autre chose. Tu n'as rien pourtant contre le Tower Club, mais c'est juste lui et sa personnalité qui te donne envie de le cogner à chaque fois que tu le vois. Tu le supportes pas c'est comme ça, aujourd'hui de tout façon tu n'as pas réellement le temps de te battre avec lui que ce soit verbalement ou physiquement. Tu affiches tout de même un petit sourire quand tu le vois déguiser, il a l'air encore plus con que d'habitude. Il fait son petit speech puis repart. Soit, bon débarras. Quand tu le vois assez éloigné, tu dégaines un ''Abrutis'' sans pour autant le crier sur tous les toi. Pas lâche, juste lasse.

Puis une question te vient en tête, toi tu étais là parce que tu étais sortie, que tu avais bu et tu t'étais drogué, mais lui ? Alors tu poses sans tourner autour du pot, tu commences à reprendre tes esprits, les images sont de moins en moins flous. ''Mais toi ? Qu'est-ce que tu fiches ici ? '' ta voix est calme, froide, plate, comme à chaque fois que tu adresses la parole à quelqu'un. Une de tes habitudes. Plus ou moins contraignant.

Dès lors que le jeune Bellamy tentât tout pour mieux afin que l'inconnu se détende un au minimum, ce serait raisonnable mais comment allaient ils procédé. L'homme en question fixât le haut sans rien dire, peut-être voulait-il que je le laisse seul afin qu'il évacue quoi que ce soit, il allait respecter ce choix mais il n'allait pas l'abandonner complètement, seuls quelques mètres de distance entre les deux personnes. Lorsqu'il annonçât qu'il était bel et bien seul ici, mais la question était. Depuis le début?..

''Oui, oui je suis seul ce soir'' Avait-il dit, d'un ton à moitié désespérer, saouler comme si c'était une habitude il n'osait le regarder en face avait-il honte? Peut-être qu'il vivait seul, qu'il n'avait pas d'amis ou de proches avec qui trainer le soir, s'amuser comme des adolescents normaux, oui une personne de vingt ans n'est pas spécialement un adulte et ressens tout autant le besoin de se libérer.

Puis une autre personne, un mec aux cheveux blond coupé court dont il ne connaissait le nom fit apparu de je ne sais où "La maison Hermès vous offre ces produits pour que vous puissiez les tester et faire un retour au service client. Petit conseil d’ami, contre l’odeur de vomi vous pouvez vaporiser du parfum.", et il s'en allait aussitôt, laissant ce vaporiseur sur le côté, oh moins il n'avait rien à payer, il n'est pas sérieux de gars, certes l'intention est bonne mais ce n'est pas vraiment le moment, c'est du foutage de gueules ou quelque chose du genre pensait-il avant de reposer son intention auprès du jeune malade.

Tu es seul, tu étais seul quand c'est arrivé? Enfin, j'imagine que tu t'es saoulé avec tes potes où? lui demandait-il. Il allait enfin savoir, s'il était volontairement seul ce soir ou bien accompagné quoiqu'il semblât savoir la vérité. Mais il lui demandait également à son tour, la question qui tue après tout il n'avait rien à cacher " Mais toi ? Qu'Est-ce que tu fiches ici ?" Me dit-il d'une voix, comment dire... pas sympathique en soi c'était surement les nerfs qui lui faisait parler, il ne contrôlait sans doute pas la façon dont il pouvait interpréter ses mots, après tout cela lui servirait à quoi de savoir? Il lui avoua alors d'un ton bien différent, poser mais distant.

Je... venais me changer un peu les idées, me dégourdir un peu les bras. Ben oui, pas les jambes enfin..., c'est surtout ses bras qui faisait tout le travail. Moi, c'est Nathan se présentait-il également attendant toutes réponses de son prochain.

Tu as la tête qui tourne encore un peu, mais tu retrouves peu à peu tes esprits, la drogue et l'alcool ne t'auront pas ce soir, tu te devais de rentrer chez toi, quoique c'était légèrement loin et prendre ta voiture n'était probablement pas la bonne solution. Tu as plusieurs choix s'offrant à toi, dormir dans le parc avec un froid de canard, dormir dans ta voiture qui n'était pas vraiment assez grande pour te loger durant une nuit ou appeler Priam pour lui demander de passer la nuit chez lui. Sachant dans le dernier cas que ça allait être assez bizarre, surtout qu'il vivait en colocation. Tu oublies de suite cette idée et te retourne vers ton interlocuteur. Il te pose des questions, deux ou trois. Il est bavard, c'est pas dans tes habitudes de répondre aux questions, ni d'être gentil en fait. Mais tu lui avais vomis dessus et il t'avait aidé, ne pas répondre serait comme lui cracher à la gueule après ça. Tu n'es pas comme ça, même si tu es froid, tu as certaines valeurs qui font que tu ne traites pas non plus les gens comme de la merde.

Tu prends une bouffé d’oxygène, l'air glacial pénètre ton corps, tes poumons, tu te sens à nouveau respirer, un peu, légèrement. Tu essayes d'avoir un ton plutôt posé, calme, tu ne voulais pas non plus l’agresser, ça serait bien indécent. Il n'avait pas l'air bien méchant. Il aurait pu te laisser te démerder seul, alors tu réponds, avec cette voix plus chaleureuse, ça ne te ressemblait clairement pas. '' Je me suis torché tout seul oui, c'est moche n'est-ce pas ? '' tu affiches un faux sourire, ton visage se crispe quelque peu. Tu prends ta tête dans tes mains et tu te frottes frénétiquement les yeux comme pour te réveiller de ce léger cauchemar. Il reprend la parole, pour répondre à une de tes questions. Quelques secondes après, il se présente, du moins c'est comme ça que tu l'entends. ''Enzo'' lui répond-tu assez brièvement, comme pour passer à autre chose. Parler de toi n'était pas ton point fort et même dire ton prénom était agaçant. Mais t'allais pas lui refuser, un minimum de politesse.

Tu l'observes, tu n'avais pas remarqué ses béquilles, alors c'est là que la qu'une question te vient à l'esprit. Pourquoi ? Pourquoi avait-il des béquilles ? Qu'est-ce qui lui est arrivé ? Tu n'es pas du genre à te poser des questions sur la vie des gens, mais faut bien l'avouer que tu es intrigué, puis bourré, tu es plus franc qu'en général. Alors tu demandes, ''Qu'est-ce qui c'est passé ? Accident ?'' tu indiques du bout du doigt ses jambes et ses béquilles. C'était donc ça qui t'avait fait tomber.

"Je me suis torché tout seul oui, c'est moche n'est-ce pas ?" Avait-il dit

Nathan avait raison sur toute la ligne, ce bel inconnu avait sans doute des soucis qu'il se savait alors, des problèmes de familles, de santé ou je ne sais quoi pensait-il. Il était seul mais il devait lui demander, Nathan devait savoir le pourquoi du comment, est-ce que cela lui arrivait souvent. Quoique il pouvait annoncer par la suite, le jeune Bellamy se proposerait de l'aider pour ce genre de situation, ce n'était pas moche de se saouler la g*eule mais surtout dangereux, dangereux et triste, oui. Curieux, un peu beaucoup trop curieux il ne pouvait s'empêcher de le lui poser certaines questions

Dis, pourquoi tu étais seul ce soir? Cela t'arrive souvent, a ton âge. Enfin tu me parais quand même jeune, tu devrais traîner, rigoler et certes boire mais avec tes amis, tes proches. Raconte-moi la raison d'être seul? énonçait-il lorsque son interlocuteur se présentait aussitôt d'un air assez saoulé puis énervé, qu'avait-il alors? il ne supportait pas de faire la causette? mais c'est à base d'une rencontre après tout. Voilà qu'il se nommait Enzo.

Dis, pourquoi tu étais seul ce soir? Cela t'arrive souvent, a ton âge. Enfin tu me parais quand même jeune, tu devrais traîner, rigoler et certes boire mais avec tes amis, tes proches. Raconte-moi la raison d'être seul? énonçait-il lorsque son interlocuteur se présentait aussitôt d'un air assez saoulé puis énervé, qu'avait-il alors? il ne supportait pas de faire la causette? mais c'est à base d'une rencontre après tout. Voilà qu'il se nommait Enzo.

Enzo, bien moi c'est Nathan. se présentait-il également, c'était la moindre des choses, puis son prochain lui demandait certains renseignements concernant sa jambe. Nathan n'était pas le genre de gars à cacher la raison au contraire, il appréciait quelquefois en parler, se vider se confier.

"Qu'est-ce qui c'est passé ? Accident "

Il y a cinq ans, J'ai chuté d'une falaise parce que j'ai fait le con, *con* parce qu'il adorait l'escalade et ce jour il voulait grimpé alors qu'il pleuvait à verse, inconscient comme il était voilà le résultat. J'ai failli y rester mais heureusement j'ai seulement perdu l'usage de ma jambe, puis il laissât un certain nombre de secondes avant d'ajouter, oui, les conneries ça arrive à tout le monde, moi le premier. Les médecins n'ont jamais vraiment pu me soigné malgré les opérations qui faisait qu'empirer ma situation, j'ai donc tout arrêté. Et voilà énonçât-il à son tour saouler désignant ses béquilles et son atèle.

Allez, réponds-moi. Pourquoi tu étais seul, cela t'arrive souvent? s'empressait-il d'avouer.

Tu te tiens les mains, tu essayes de te réchauffer, tu es frigorifié, t'as l'impression de geler sur place. Il manquerait plus que de la neige vienne se rajouter à cette soirée pour être définitivement catastrophique. Tu essayes de garder les idées plus ou moins clairs, tu n'as pas envie de raconter n'importe quoi, même si tu as beaucoup trop bu, même si tu en as trop pris. Tu respires un bon coup. Mais à sa question tu te crispes. Tu ne t'attendais pas à ça, tu as toujours eu du mal à parler de ton passé, entre l'asile, l'accident, ton frère, tu ne voulais pas vraiment t'éterniser sur ces sujets. Alors ton visage devient blanc, tu te sens pas bien du tout. T'aimes pas ça, tu te fermes comme une huitre, les traits du visage tirés. Tu laisses planer un long et lourd silence après sa question. Il vient se présenter à toi. Il vient parler de son terrible accident qui lui a coûté une de ses jambes. Tu te sens mal pour lui, mais tu es aussi plus détendu qu'il ait changé de sujet, tu sais que tu te laisses facilement emporter quand il s'agit de ton passé, alors tu te rassures, tu te dis qu'il va passer à autre chose qu'il n'y reviendra pas. Ce n'était pas le moment, ça ne le sera jamais. Tu n'es pas prêt à le partager avec des inconnus, ni-même avec des connaissances d'ailleurs. Ça te replonge dans des souvenirs bien trop douloureux. Ceux qui ont fait de toi ce que tu es maintenant. Une ombre ne cessant de marcher un peu plus dans les ténèbres d'une vie angoissante et glaçante.

''Ah je suis désolé pour toi, c'est bien triste ce qu'il t'est arrivé, on fait tous des erreurs, c'est bien connu, certaines plus lourdes que d'autres. En tout cas si ça va mieux tant mieux pour toi. '' tu ne laisses paraître aucune émotion. Elles avaient comme disparus depuis quelques années, tu n'arrives pas à avoir de l’empathie, ni même de la pitié, juste de la colère, de la rage et tant d'autres sentiments te concernant. Tu te détestais clairement, mais personne n'avait à le savoir. Tu espérais pouvoir passer à autre chose, mais ce Nathan avait décidé de ne pas te laisser partir comme ça. De nouveau sa question à trois franc six sous. Tu n'aimes pas ça, tu n'aimes pas qu'on soit insistant avec toi. Tu ne veux pas non plus l'agresser, tu ne veux pas lui faire peur comme tu avais l'habitude de faire. Il ne t'avait rien fait, il était juste bien trop curieux.

''Je suis seul, parce que j'aime être seul, c'est tout. Ça m'arrive pratiquement tous les soirs, pour le reste ça ne te regarde clairement pas.'' tu essayes d'être le moins froid possible avec lui, mais tu sais déjà que c'est peine perdue, ce n'est pas ton genre de préserver les autres, ni de faire attention à tes paroles. Tu es un peu trop sec avec eux, tu es glacial et ton visage reste fermé. Tu te mets par la suite à regarder le sol, comme si tu regrettais tes paroles. Tu n'aimes pas ça, tu te le répètes, tu n'arrêtes pas de te le répéter. Comme une chanson se répétant à cause d'une rayure sur un disque. Tu prends ta tête dans tes mains, tu es fatigué, tu en as marre, tu veux rentrer chez toi. Tu ne sais même pas pourquoi tu restes ici. Ah si parce que tu lui as vomis gentiment dessus. Il serait peut-être préférable qu'il se change. L'odeur commence à irriter tes narines et ne parlons pas des siennes. ''Tu veux pas changer ce truc ? '' tu indiques le pull de Nathan du bout du doigt.

Cela faisait à présenter un bon bout de temps qui discutait tous les deux, enfin. Un bon bout de temps, c'est a dire une quinzaine de minutes a tout cassé, il remarquait que son interlocuteur n'était pas encore très bien remis de cet incident, il semblait peu perdu mais peu à peu reprirent ses marques puis annonçait-il ensuite dès lors que Nathan avouât tout a proposé de son passé également, un passé douloureux certes mais il faisait avec et il n'avait pas tant de soucis que cela.

"'Ah je suis désolé pour toi, c'est bien triste ce qu'il t'est arrivé, on fait tous des erreurs, c'est bien connu, certaines plus lourdes que d'autres. En tout cas si ça va mieux tant mieux pour toi", Avait-il dit. Il n'y avait rien à rajouter dans de telles paroles d'autant plus que ce genre de mots et d'intention réchauffait toujours le petit cœur fragile de ce petit Nathan, oui.

"Je suis seul, parce que j'aime être seul, c'est tout. Ça m'arrive pratiquement tous les soirs, pour le reste ça ne te regarde clairement pas" Ca. C'est dit, prends ça dans ta g*ule.

Bien évidemment que les deux jeunes ne se connaissaient pas assez pour se confier ou quoi, mais il s'avérait assez sur la défensive quand il éprouvait ce sujet, pourquoi il était seul, pourquoi ça, pourquoi si, est-il malade ? a-t-il des problèmes, puis il le recalât rapidement, Vous connaissez Nathan, malheureusement quand une personne lui fit une remarque surtout dite de la sorte, il a tendance à se braquer puis méconnaissable. Mais bon, il est vrai que Nathan était surement trop curieux sur les bords. m'enfin, ce soir. La leçon est rentrée, il s'excusait aussitôt.

Je comprends, tu as raison d'avoir tes propres opinons, tes propres raisons. Je n'aurais pas dû te demander ce genre d'informations et je m'en excuse. énonçait-il. Enzo lui demanda de retirer son t-shirt et d'enfiler son sweet qu'il avait enlevé heureusement. Donc, le beau Bellamy obéissait à l'ordre sans discuter.

Tu veux que je te raccompagne chez toi au cas ou ? Je sais pas, tu n'as pas l'air de récupérer tant que ça, je peux appeler un taxi ou ... Enfin, peut-être que cela ne me regardait pas non plus après tout pensait-il, peut-être qu'il voulait se démerder... Je sais plus quoi pensé de ce jeune homme, son caractère était assez perplexe. Mais s'il veux de l'aide, Nathan est là.