BIENVENUE A TOUS SUR THE OTHER SIDE ! Nous sommes heureux de vous accueillir sur cette deuxième version, les nouveautés se trouvent ici, n'hésitez pas à poster à la suite.
Ella: C'est sa colocataire, sa meilleure amie, son petit bout de femme pour qui elle pourrait surement faire tout et n'importe quoi.
Cosima: Ensemble, elles jouent. Joue à joue et contre tout. Maria, elle l'aime mais pas assez, l'observe sans réellement la regarder. Elles s'attisent mais ne s'appartiennent pas. C'est un peu plus et rien que ça.
Liam: Son sex friend, compagnon de ses soirées délurés comme de ses instants les plus désespéré. Liam, ça fait bientôt trois ans qu'elle le connait et il lui serait maintenant bien difficile d'imaginer son quotidien sans lui.
Jo: Entre elles ça ne passe. Elles n'y peuvent rien, c'est presque physique. Il suffit d'une remarque plus haute que l'autre, d'un regard, d'un rire pour que le ton ne monte et que la conversation n'implose.
Soren: Soren est son échappatoire, son refuge, celui chez qui elle ira toujours lorsqu'elle voudra s'échapper de la vie elle même. Et peut être bien qu'il déteste ça, peut être bien qu'il en a marre de cette blonde toujours assise dans son salon. Mais pour l'instant, il n'a jamais tenté de la repousser.
Ezraël: En mettant ces deux là ensemble on n'obtient jamais rien de bon. Non sérieusement, à ce stade là c'est presque un don. Ils pourraient vous retourner une soirée par esprit de contradiction, entrée dans une maison abandonné par défi ou se promener déguisé dans une galerie bondé.
Anwar: Anwar est son parrain, celui qui a guidé la jeune femme lorsqu'elle est arrivée sur le campus et lui a permit de s'intégrer plus facilement. Elle le voit moins à cause de son emploi du temps charger mais le considère toujours comme son mentor.
Camélia: Camélia, c'est cette jeune mère que la vie n'a pas épargné. Celle qui lui ressemble un peu, celle que Maria s'amuse à faire rire et à sourire et qu'elle visite régulièrement. Car Camélia c'est un peu elle, avec ses sourires et ses secrets.
Tamsin: Cette amie sportive qui répond toujours présente pour les entrainement. Celle que l'on retrouve de temps à autres avec plaisir pour prendre des nouvelles de nos récentes expériences.
Hazel: Hazel c'est cet fille rencontrée à New York avec ses pancartes militantes et ses lunettes sur le nez. Celle que Maria qu'elle avant renversée de son empressement avant de lui offrir un café pour se faire pardonner. Depuis elles sont amies et ont décidé d'aller à Princeton ensemble.
Riley: Riley, c'est cette fille qui la défis constamment, son coups de coeur émotionnel, celle avec qui elle adore sortir et qui la pousse toujours à s'amuser. Son amie qui jamais ne s'aventure à lui poser trop de question. Une amie proche, bien qu'elle ne sache pas grand chose sur elle.
Madeline: La demoiselle Seymour, jeune aristocrate de son état et compagne des pauses passés à se détendre au sein de la maison du club. Une jeune femme agréable avec qui il est toujours bon de se détendre.
Raphaël: Raph est le colocataire de Liam et un ami d'Ella, ils ne se sont jamais vraiment parler mais se croisent assez souvent.
Braxton: Stone, c'est cette fille à laquelle rien ne la lie, au premier abord. Le genre de nana qu'elle aurait évité comme la peste avant son arrivé à Princeton, l'incarnation faite femme de tout ce que sa caste sociale arborait au plus haut point. Pourtant Maria se surprend à l'appeler, parfois, souvent, pour lui raconter tout et surtout pour n'importe quoi. A se disputer lorsqu'elle ne sont pas d'accord pour tout oublier dès que l'autre à besoin de son aide. Une bonne amie en somme, une de celle dont elle est certaine de pouvoir trouver lorsque rien n'irait.
Juliet: Juliet avait d'avantage été une connaissance qu'une véritable amie, un visage familier, cette fille qu'elle croisait souvent en soirée sans qu'elles n'aient l'occasion de se rapprocher. Enfin, jusqu'à la dernière fois. Jusqu'à leur dernière cuite commune qui leur a valut une expulsion du bar. Et depuis, elles ne se parlent plus, regard en chien de faïence et remarques méprisantes. Ironie du sort, elles ne se souviennent même pas de l'objet de leur différent.
Zélie: Jeune femme rencontrée dans les rues de Manhattan. Maria se souvient à peine de son nom mais n'a aucun mal à se remémorer ses bégaiements et ses rougissements. La jeune femme lui a d'ailleurs laissée son numéro. Comme ça, sur un simple coup de tête, sait-on jamais.
Priam: Priam c'est cet "ami" disparut pendant deux ans qui est réapparut du jour au lendemain. Ce type avec qui elle s'était disputé tellement fort qu'elle était persuadé qu'ils ne se parleraient plus jamais. Le mec qui ne répondait plus à ses messages et qu'elle avait d'hors et déjà relégué au rang des amitiés passés. Priam qui revient comme une fleur et reste égal à lui même. Priam qui lui donne sans cesse envie de lui arracher la tête. Priam quoi.
Adam: Propriétaire du bar que la jeune femme fréquente régulièrement, entre eux le courant passe bien. Tant et si bien que l'italienne s'y rend de plus en plus souvent.
Houna: Houna est sa louve, celle avec qui elle a fuit au court d'un été brûlant. Mais Houna elle a peur de Maria, peur de ce je ne sais trop quoi grandit et s'installe, peur de découvrir que, peut-être, elle compte un peu plus que ça. Alors elle la blesse, puis elle l'aime, puis la blesse. Et elles se déchirent et elles s'affrontent. Et elles se rapprochent. Encore, encore et encore.
Zia: Zia est une vielle connaissance. Une de ces riches héritières qu'elle avait eu l'occasion de fréquenter durant son adolescence. Un pale visage, poli et certainement faussé, rien qui ne valait la peine de pleinement s'y attarder. Mais aujourd'hui Zia est différente. Un peu distante, pas vraiment présente. Elle l'observe parfois de loin et Maria ne sait jamais pourquoi.
Caesar: Maria s'amuse des sautes d'humeur du duc anglais. Elle l'adore le contre dire, le faire tourner en bourrique et l'agacer de son rire. Et elle l'agace oh oui qu'elle l'agace, et pourtant il lui semble que parfois il ne déteste pas vraiment ça.
Lorsque jeunesse et déraison frayent dans un bel ensemble. Si les bonnes mœurs étaient des préceptes rétrogrades et castrateurs, cette jeunesse frénétiquement décadente en était le libérateur. Force était de constater que le grade de représentant ne tendait pas vers la demi-mesure du jour au lendemain. Au contraire, le taux d'inflation des excès juvéniles connaissait une croissance exponentielle, de quoi réjouir ces gourous du stupre et des plaisirs exubérants. Ils devaient se frotter les mains en regardant la foule étalée à leur pieds, corps dansant et transpirant sur cette place autrefois désertée. Heureusement qu'il y avait encore quelques résident du genre humain pour ré-haussé le niveau, quelques figures bien pensantes confortablement niché dans le confort de leur salon. Or les gens biens, par définition, ne fréquentent pas les soirées clandestines. C'est inscrit dans leur gêne de défenseur des bonnes mœurs.
Les jeunes étaient tous les mêmes. Superficiels, insouciants et irréfléchis au possible. Pourquoi s'acharner à les sermonner, ces choses ingrates. Ils ne vous le rendront jamais. Tout ça n'était qu'espoir vain. Sueur gaspillée et salive excessivement déversés. Autant se résigner, au moins vous serez fixer. Malgré tout... Comment résister au charme irrépressible de cette liberté juvénile? Si sincère, si pleine de vie, pétrit de ce charme noble, en un sens. Il n'y avait pas d'autre solution que de se laisser charmé par l'appel d'une soirée endiablée. Où à l'écoulement épuré d'une boisson alcoolisé. Maria n'avait jamais essayer d'y résister. Elle s'était toujours laisser allé. Le meilleur moyen de tenir face à la tentation reste encore de s'y abandonner.
▬ Je crois n'avoir jamais partagé une danse avec un garçon qui bougeait aussi mal.
Le ton amusé de la blonde heurta ses oreilles avec légèreté. Maria au rire trop clair qui se laissa choir sur le rocking chair en tenant une bière.
▬ Mais plus important, racontes moi tout Riley comment tu vas depuis la dernière fois?
Riley, parlons-en d'une sale histoire. Riley et Maria, c'est le nom que prennent les ennuis lorsqu'ils veulent vous sourire pour vous étreindre, pour finalement vous exploser au visage et en rire d'avantage. Riley, elle la fixe de ses grands yeux clairs. Riley dont le sourire lui mangerait presque le visage. Riley avec qui elle était sortit en fin de semaine comme leur tradition l'exigeait. Celle qui quelques minutes plus tard ne manquerait certainement pas de la mettre dans l'embarras. C'est tout elles, ça. Ces défis sans fin.
Maria. Souriant une nouvelle fois, en tournant son verre entre ses doigts, jetant un regard intéressé à la foule étalé à ses pieds. Soirée sous les lumières tamisées, marées de visages, de bruits qui se déchainent, murmures de conversations, de rires, d'invitation brailler depuis une piscine chauffée. Maisonnée abandonnée devenue villa privatisée qui ce soir subissait les ardeurs d'une bande d'étudiants surexcités. Un cocon de vice compacté, petit bacchanale des temps modernes.
acidbrain
Riley R. Fordham
"I'm over here doing what I like" - Bizut
Messages : 31
Age : 33
Célébrité : Julianne Sexy Hough
Pseudo internet : Eretria
Arrivé le : 12/02/2016
Ce qu'il faut savoir sur moi :
Côté caractère :
- Franche, il faut s'attendre à tout avec Riley. Elle ne met pas de filtre dans quand elle parle. – Dynamique , que ce soit pour l'emmener en soirée, pour se retrouver embarqué dans un cours de danse. Ou encore pour finir par faire un tour de la ville en pleine nuit. Riley est souvent de la partie.– Souriante , un sourire est la vie est déjà plus douce. – Fêtarde – Drôle – Rancunière – Ne mâche pas ses mots – Directive, elle sait ce qu'elle veut et n'est pas du genre à tourner autour du pot.
Les relations :
Maria : C'est une personne qu'elle adore, qu'elle connait depuis quelques années maintenant. Les deux blondes adorent traîner ensembles, faire des soirées, se lancer des défis et surtout faire la fête. Elles ne sont pas du genre à se confier, à parler de leurs vies mais, bizarrement c'est une amitié forte entre eux. Rien ne peut les séparer. Une chose est sûre, elles ont les même délires.
Nathan : Première rencontre ? Lors d'une soirée, rien de bien méchant sauf que Nathan c'est le portrait craché de l'ex petit-ami de Riley. Le seul homme qu'elle est vraiment aimé dans sa vie, ce même homme qui a perdu la vie lors d'une soirée au lycée. C'est depuis ce jour que la belle n'est plus la même, qu'elle raffole des soirées et autres bêtises en tout genre.
"Either way, I lose. I can’t love you and I can’t hate you because it’s ruining my life. I just need to nothing you, I need to feel nothing for you, I need to not think about you, I need to not hear about you, I need to not care about you at all. And I don’t know how to do that.”
Faire la fête, tout oublier le temps d'une soirée, laisser les soucis du jour s'évanouir au rythme de la musique, voilà la chose la plus intéressante du moment. Du moins Riley ne va pas bouder le plaisir de se retrouver sur la piste de danse en train de se déhancher et de profiter de l'instant. Elle savoure sa bière tout en s'amusant à charmer un des garçons présents à la soirée. Elle use et abuse de ses charmes pour le voir plier à ses quatre volontés. Elle sait y faire, elle sait s'amuser. La demoiselle est en train de rire aux éclats, de passer ses mains dans les cheveux de cet homme qui tente de garder le contrôle. Pourtant, il est déjà trop tard, le mal est fait, il est en train de perdre face à la demoiselle aux cheveux pastel. Riley s'esclaffe avant de lui faire un signe de la main l'invitant à prendre congés. « Au plaisir.. » elle passe la langue sur sa lèvre avant de la mordiller et de partir dans une crise de rire. Très rapidement Riley porte toute son attention sur sa pote de soirée, la folle qui traîne toujours avec elle. Cette même personne qui ose relever tout les défis possibles et imaginables. Les deux là, quand elles sont ensembles il faut s'attendre à une vraie tornade qui est prête à tout envoyer valser sur son chemin. Elles n'ont peur de rien et surtout elles se foutent des conséquences de leurs actes. Pour elle, le maître mot en soirée, c'est plaisir. Rien de plus, rien de moins que la joie de vivre. « Je crois que tes beaux yeux ont eu raison de ses talents de danseur.. » elle rigole tout en avalant une gorgée de sa bière. La demoiselle se pose ensuite sur un des tabourets de bar, elle prend le temps de se poser un moment, de reprendre son souffle et de scruter du regard la pièce. Elle cherche surtout ce qu'elle va pouvoir faire ce soir, comment passer une soirée de dingue. Un sourire se dessine sur son visage pendant un court instant avant de fixer Maria. « Je vais bien enfin je crois. Je ne sais pas vraiment tu sais j’enchaîne les soirées et les cours. Cette année va me tuer quand je vois la dose de boulot que je dois fournir et ne parlons pas du stage.. » elle fait des gestes de la main tout en parlant, réprimant une envie de bailler quand elle parle du stage. Elle sait que c'est important pour elle mais, rien que d'y songer ça la déprime déjà. Elle va devoir dire adieu à sa vie parfaite de miss je fais la fête pour dire bonjour aux tenues réglementaires. Elle va se retrouver vêtue comme une secret aire stricte et ça, c'est un peu lui enlever la moitié de sa personnalité. Avant de continuer de raconter sa vie, elle attrape une nouveau gobelet rempli de bière qu'elle prend le temps de savourer. « Sinon rien de bien merveilleux, enfin si mais, non.. » elle balaye d'un geste de la main ce qu'elle voulait dire. « Et toi ? Dis moi tout..je suis sûre que ta vie est bien remplie.. » elle affiche un grand sourire se préparant à écouter blondie lui parler d'elle.
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Maria Cassaro
"I'm over here doing what I like" - Présidente
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Arrivé le : 09/01/2016
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Ella: C'est sa colocataire, sa meilleure amie, son petit bout de femme pour qui elle pourrait surement faire tout et n'importe quoi.
Cosima: Ensemble, elles jouent. Joue à joue et contre tout. Maria, elle l'aime mais pas assez, l'observe sans réellement la regarder. Elles s'attisent mais ne s'appartiennent pas. C'est un peu plus et rien que ça.
Liam: Son sex friend, compagnon de ses soirées délurés comme de ses instants les plus désespéré. Liam, ça fait bientôt trois ans qu'elle le connait et il lui serait maintenant bien difficile d'imaginer son quotidien sans lui.
Jo: Entre elles ça ne passe. Elles n'y peuvent rien, c'est presque physique. Il suffit d'une remarque plus haute que l'autre, d'un regard, d'un rire pour que le ton ne monte et que la conversation n'implose.
Soren: Soren est son échappatoire, son refuge, celui chez qui elle ira toujours lorsqu'elle voudra s'échapper de la vie elle même. Et peut être bien qu'il déteste ça, peut être bien qu'il en a marre de cette blonde toujours assise dans son salon. Mais pour l'instant, il n'a jamais tenté de la repousser.
Ezraël: En mettant ces deux là ensemble on n'obtient jamais rien de bon. Non sérieusement, à ce stade là c'est presque un don. Ils pourraient vous retourner une soirée par esprit de contradiction, entrée dans une maison abandonné par défi ou se promener déguisé dans une galerie bondé.
Anwar: Anwar est son parrain, celui qui a guidé la jeune femme lorsqu'elle est arrivée sur le campus et lui a permit de s'intégrer plus facilement. Elle le voit moins à cause de son emploi du temps charger mais le considère toujours comme son mentor.
Camélia: Camélia, c'est cette jeune mère que la vie n'a pas épargné. Celle qui lui ressemble un peu, celle que Maria s'amuse à faire rire et à sourire et qu'elle visite régulièrement. Car Camélia c'est un peu elle, avec ses sourires et ses secrets.
Tamsin: Cette amie sportive qui répond toujours présente pour les entrainement. Celle que l'on retrouve de temps à autres avec plaisir pour prendre des nouvelles de nos récentes expériences.
Hazel: Hazel c'est cet fille rencontrée à New York avec ses pancartes militantes et ses lunettes sur le nez. Celle que Maria qu'elle avant renversée de son empressement avant de lui offrir un café pour se faire pardonner. Depuis elles sont amies et ont décidé d'aller à Princeton ensemble.
Riley: Riley, c'est cette fille qui la défis constamment, son coups de coeur émotionnel, celle avec qui elle adore sortir et qui la pousse toujours à s'amuser. Son amie qui jamais ne s'aventure à lui poser trop de question. Une amie proche, bien qu'elle ne sache pas grand chose sur elle.
Madeline: La demoiselle Seymour, jeune aristocrate de son état et compagne des pauses passés à se détendre au sein de la maison du club. Une jeune femme agréable avec qui il est toujours bon de se détendre.
Raphaël: Raph est le colocataire de Liam et un ami d'Ella, ils ne se sont jamais vraiment parler mais se croisent assez souvent.
Braxton: Stone, c'est cette fille à laquelle rien ne la lie, au premier abord. Le genre de nana qu'elle aurait évité comme la peste avant son arrivé à Princeton, l'incarnation faite femme de tout ce que sa caste sociale arborait au plus haut point. Pourtant Maria se surprend à l'appeler, parfois, souvent, pour lui raconter tout et surtout pour n'importe quoi. A se disputer lorsqu'elle ne sont pas d'accord pour tout oublier dès que l'autre à besoin de son aide. Une bonne amie en somme, une de celle dont elle est certaine de pouvoir trouver lorsque rien n'irait.
Juliet: Juliet avait d'avantage été une connaissance qu'une véritable amie, un visage familier, cette fille qu'elle croisait souvent en soirée sans qu'elles n'aient l'occasion de se rapprocher. Enfin, jusqu'à la dernière fois. Jusqu'à leur dernière cuite commune qui leur a valut une expulsion du bar. Et depuis, elles ne se parlent plus, regard en chien de faïence et remarques méprisantes. Ironie du sort, elles ne se souviennent même pas de l'objet de leur différent.
Zélie: Jeune femme rencontrée dans les rues de Manhattan. Maria se souvient à peine de son nom mais n'a aucun mal à se remémorer ses bégaiements et ses rougissements. La jeune femme lui a d'ailleurs laissée son numéro. Comme ça, sur un simple coup de tête, sait-on jamais.
Priam: Priam c'est cet "ami" disparut pendant deux ans qui est réapparut du jour au lendemain. Ce type avec qui elle s'était disputé tellement fort qu'elle était persuadé qu'ils ne se parleraient plus jamais. Le mec qui ne répondait plus à ses messages et qu'elle avait d'hors et déjà relégué au rang des amitiés passés. Priam qui revient comme une fleur et reste égal à lui même. Priam qui lui donne sans cesse envie de lui arracher la tête. Priam quoi.
Adam: Propriétaire du bar que la jeune femme fréquente régulièrement, entre eux le courant passe bien. Tant et si bien que l'italienne s'y rend de plus en plus souvent.
Houna: Houna est sa louve, celle avec qui elle a fuit au court d'un été brûlant. Mais Houna elle a peur de Maria, peur de ce je ne sais trop quoi grandit et s'installe, peur de découvrir que, peut-être, elle compte un peu plus que ça. Alors elle la blesse, puis elle l'aime, puis la blesse. Et elles se déchirent et elles s'affrontent. Et elles se rapprochent. Encore, encore et encore.
Zia: Zia est une vielle connaissance. Une de ces riches héritières qu'elle avait eu l'occasion de fréquenter durant son adolescence. Un pale visage, poli et certainement faussé, rien qui ne valait la peine de pleinement s'y attarder. Mais aujourd'hui Zia est différente. Un peu distante, pas vraiment présente. Elle l'observe parfois de loin et Maria ne sait jamais pourquoi.
Caesar: Maria s'amuse des sautes d'humeur du duc anglais. Elle l'adore le contre dire, le faire tourner en bourrique et l'agacer de son rire. Et elle l'agace oh oui qu'elle l'agace, et pourtant il lui semble que parfois il ne déteste pas vraiment ça.
Riley. Elle s'embourbe dans une euphorie féconde. Un cocon doucereux où rien ni personne ne pourrait extirper son âme survoltée, une étreinte ardente où même l'alcool ne semblait pouvoir l'atteindre. Riley, elle aurait pût s'embraser, là, sur son siège. Elle aurait pût s'enliser dans cette folie juvénile sans que quiconque ne puisse rien y faire. Maria ne prit pas la peine de relever son hyperactivité apparente. Elle la regardait sans mot dire, coinçant une cigarette entre ses lèvres et haussait par moment un sourcil entendu. Il y avait un peu de tout dans le discours de la jeune femme, des taquineries acidulées enrubannées de son enthousiasme habituel, de la lassitude de ces femmes modernes, de ces dames du monde, de ces working girls du 21ème siècle que rien ni personne ne semblait pouvoir atteindre. A mi chemin entre un quotidien bien rangé et la feu de leurs démences.
Maria, elle laissa son rire d'oiseau glisser dans sa gorge et ses yeux se fermer brièvement. Elle les rouvrit, brillant. Un sourire - trop amusé. Et sa voix se faisait plus douce, plus taquine, plus espiègle, presque trop moqueuse pour qu'elle sonne véritablement sincère.
▬ Tu m'en diras tant, tu crois que je ne t'ai pas vu torturé ce pauvre homme sur la piste?
Elle avait soufflé ces quelques mots, en entortillant ses doigts autour des mèches d'ors voilant son regard, l'oeil brillant, avant d'agripper de ses perles océans la silhouette solitaire s'agitant autour des verres de bière. Claquement de langue. Un premier sourire. Elle fit rouler la cigarette éteinte entre ses doigts.
▬ Et courage pour ton stage, t'es douée dans tes études je pense que t'y arriveras sans mal. En fait t'as plus de chance de t'ennuyer dans toute cette histoire que de te planter.
Elle se détournait déjà, la petite blonde, sa tête roulant sur son épaule avec une lenteur toute paresseuse avant que son regard n'agrippe le sien. Elle arqua un sourcil délicat. La chaleur ambiante faisait poindre des perles translucides sur sa nuque, dans une ambiance toute ouatée de bacchanale endimanché. Ce jardin était le théâtre d'un drôle de spectacle. De rond de séduction maladroit et de saine indifférence. Et pourtant, ça manquait de vie sous ce ciel trop gris. Ca manquait de frisson irrépressible, de désir, d'envie. De défis.
Un soupir, un accro, et la fin de la phrase de Riley meurt sur la courbe de ses lèvres sans qu'elle ne l'achève. Une omission volontaire que Maria ne prit pas la peine de relever, comme consciente qu'elle s'aventurait en terrain miné. Les secrets, c'était quelque chose que mademoiselle Cassaro comprenait et respectait. C'était ces hésitations dans le ton, ces dérobades dans le regard, ces gestes involontaires et ces discours précaires. Les secrets, c'était tout ce que la jeune femme avait apprit à travailler du bout des doigts, à déformer du bout des lèvres, à en arrondir les angles jusqu'à ce qu'ils fondent sur la langue. Les secrets de Maria lorsqu'ils ne passaient pas sous silence se muaient en mensonge. Et elle préférait ces vérités avortées à la tromperie de ces derniers.
▬ Moi? Contrairement à ce que tu sembles pensée ma belle je n'ai pas grand chose dans ma vie. Si on omet mes potes, les fêtes et les escapades j'ai même une vie plutôt tranquille.
Une vie de fête d'étreintes et de coups de chauds, d'ivresses et d'excès. Une vie de princesse, ou personne, jamais, n'osait l'arrêter. Elle sautait les entrainements, elle sautait les classes. Elle sautait les gens, aussi. Mais ça, beaucoup moins qu'avant. Maria, elle était presque devenue raisonnable, presque. Elle n'allait plus trop loin, avec son souvent croquant, avec son sourire qui craque, avec ses cils en ombrelles et ses rires en bandoulière. Depuis quelques temps, l'italienne avait trouvée son petit équilibre. Une paix fragile et versatile qui ne demandait qu'à s'épanouir. Un répit précaire qu'elle savourait du bout des lèvres. Un bonbon éphémère qui un jour s'éteindrait. Un plaisir coupable, rare friandise de cette vie animale, qu'elle prenait plaisir à chérir.
Un demi sourire aux lèvres, et la jeune femme se tournait pour s'asseoir à califourchon sur son siège, bouteille de bière tendu vers le gobelet. Quitte à cultiver l'ennuie, autant perpétuer cette tradition éternelle qui poussait chaque demoiselle à tailler en pièce tout ce qui ne trouvait pas grâce à la délicatesse de leurs prunelles. A se jouer des pauvres malheureux qui tombaient sous la coupe de leurs jeux.