BIENVENUE A TOUS SUR THE OTHER SIDE ! Nous sommes heureux de vous accueillir sur cette deuxième version, les nouveautés se trouvent ici, n'hésitez pas à poster à la suite.
ette journée aurait pu être une journée normale. Elle aurait même pu être une bonne journée, mais Dieu sait que les bonnes journées sont rares. Parce qu'après tout, en temps normal, c'était très souvent le même cirque qui se répétait chaque jour. Sauf que (parce que oui, il y a un sauf) Zélie avait ce matin-là, en plein désarroi face à son armoire des plus sommaires (ce n'est même pas un énième mensonge de fille) pris une grande décision. Aujourd'hui, elle irait s'acheter des vêtements. Parce qu'il y en avait ras le bol du T-shirt vieux de deux ans et du jean délavé, tout comme il y en avait ras le bol de ces vêtements décolorés à force d'être passés à la machine. Quoi de plus normal que de faire du shopping, vous vous dites. Eh bien tout. Tout était plus normal que... ça. Parce que Zélie, les fringues, elle en avait rien à foutre. Sur une échelle de 1 à 10, c'était zéro, clairement. Elle s'en foutait, toutes ces histoires d'habits, tous ces noms de couleurs, toutes ces tendances mode qui apparaissaient du jour au lendemain et qui disparaissaient tout aussi vite, tout ça, ça lui passait au-dessus de la tête, bien haut, très très haut même. La dernière fois qu'elle s'était ramenée dans un magasin de vêtements, c'était il y a longtemps. Si longtemps qu'elle s'en souvenait même plus. Alors se retrouver là, parmi toutes ces filles en furie qui hurlent à leur mère que « Putain, il me faut absolument ce haut-là parce qu'il est trop canon quoi ! », c'était la dernière chose qu'elle se serait vue faire. Et pourtant... Elle dépliait timidement quelques habits, désespérait, avait soudain très envie de pleurer, de mourir ou de tout ce que vous voulez sauf se trouver là, et soupirait. Elle se souvenait maintenant, pourquoi elle détestait tant ça. C'était chiant, c'était ennuyeux à mourir, tous ces bouts de tissus aux motifs divers et variés... Puis elle ne voyait rien de beau, dans ce haut qu'une fille montrait avec excitation à une amie, elle avait juste envie de lui gueuler que putain, il était moche, il était large et il ressemblait à un vulgaire sac. Pas un sac à main Chanel, non, un des sacs très moches que tu gardes au fond d'un placard et que tu ressors en de rares occasions. Mais sauf que Zélie, elle était polie, elle ne criait pas, du moins, pas extérieurement. Zélie, elle se contentait de fermer sa gueule parmi cette jungle de lionnes affamées, de peur de se faire bouffer au passage. Alors, oui, elle se faisait chier, oui, ça l'énervait, oui, elle avait envie de se casser, mais elle restait bien sagement plantée au milieu de ce magasin, comme une grande fille. Elle trouvait un haut qui, peut-être, lui conviendrait puis l'abandonnait parce qu'il était trop ci, ou pas assez ça. Au bout d'une demie heure bien tassée de recherches, elle mettait enfin la main sur quelque chose qui pourrait, en toute éventualité, être pas mal. Elle l'observait, comme s'il s'apprêtait à lui sauter au visage. Aucune réaction. C'est bien, t'es gentil p'tit vêtement, t'es chiant, mais t'es gentil. se disait-elle.
Sawyer c'est une chieuse. C'est la voisine que vous croisez dans l’ascenseur et qui est à chaque fois aux bras d'un mec différent. C'est celle qui râle, qui dit tout haut ce que vous vous efforcez de garder pour vous. Celle qui lance des rumeurs et qui fourre son nez dans les affaires des autres. C'est celle qui est bien moins superficielle qu'elle n'y parait, puisque, assez extravertie, elle n'a pas peur d'attirer l'attention même si cela implique une humiliation inévitable. Sawyer c'est la fille qui boit un peu trop en soirée et qu'il faur reconduire chez elle. Celle qui répète qu'elle va arrêter de fumer, mais continue à enchaîner cigarette sur cigarette durant la journée. Elle est du genre curieuse, elle déteste qu'on lui cache des choses. Sawyer c'est une très bonne amie... enfin quand on s'habitude à ses petites trahisons à répétition. Son second prénom pourrait être "infidèle" tant elle passe son temps à aller voir ailleurs. Elle collectionne les mecs tout comme elle collectionne les chaussures ! Sawyer c'est un peu la fille populaire des séries tv, celle que vous adorez détester, et qui, éventuellement devient votre chouchoute après quelques épisodes.
UNTOUCHABLE
CHARLOTTE la BFF fouteuse de merde ●ARIANA la meilleure amie qui a des vus sur son ex. ●ZIA et Saw ont adopté des chiots ensemble et ont rapidement regretté. ●NATHANIEL est comme un frère pour elle, en plus chiant !
LOVE/FUCK BUDDIES
Elle est la kiné attitrée de JORDEN et son plan cul régulier ●PRIAM le mec qui c'est invité chez elle. ●ELYAS le mec avec lequel elle est restée 5 mois, puis qu'elle a trompé, pas vraiment par plaisir pour une fois, mais par nécessité, se sentant tomber vraiment amoureuse de lui. Elyas mit, évidemment, fin à leur relation lorsqu'il la surprit avec un autre et depuis Sawyer s'en mord les doigts.
HATERS GONNA HATE
ELEANOR sa meilleure ennemie, celle qu'elle martyrise avec l'aide de Charlotte. ●ZELIE la voleuse de vêtement. ●EZRAËL celui qui lui a renversé son café dessus et qu'elle ne peut plus se voir depuis. ●ELLA celle qui est jalouse de la relation de Sawyer avec Nathaniel. ●EVA et Sawyer ne peuvent pas se voir.●LENNY le mec qui peu pas la voir. ●PETE l'ex avec qui elle est sortie quand elle avait 16/17, qu'elle à trompé puis largué. ●DINAH l'ancienne meilleure amie et ex de Pete que Sawyer à prit soin d'éloigner du jeune homme quand elle sortait encore avec lui. ●KAROLINA la kiné qui la supervise durant son stage à l'hôpital, celle qui est tout le temps sur son dos. ●WYATT le mec de M1 avec lequel elle doit faire bosser, mais qu'elle ne supporte pas.
life is too short to wear boring clothes. (sawyer + zélie)
J'avais passé la mâtiné à réfléchir à la tenue que j'allais porter pour ma soirée de vendredi. C'était une soirée décontractée, entre amis, je ne pouvais donc décemment pas venir en robe de cocktail ou trop habillée. J'avais donc mis ma penderie sans dessus-dessous, à la recherche de la tenue parfaite. J'essayais vêtement sur vêtement, enfilant t-shirt sur t-shirt, veste sur veste, mais rien à faire. Si j'avais su trouver le jean slim de mes rêves, je ne trouvais pas le haut qui allait avec. Enfin.... ils allaient tous avec, puisque par principe tout allait avec un jean ! C'était une règle de base de la mode. Même le jean allait avec le jean ! Mon problème était que aucun des hauts que j'avais ne me tapaient dans l’œil. Il étaient tous vieux d'un mois et je m'en était déjà lassé. Il me fallait quelques choses de nouveau. Pourquoi pas quelques chose de simple qui puisse se mettre sous une petite veste que je laisserais ouverte. Un haut passe partout en somme. Un t-shirt ou alors un chemisier unicolore. Je n'avais pas envie de motif ou d'imprimer fantaisie. C'est donc avec cette idée plus ou moins précise que je quittais l'appartement familial pour rejoindre les rues de New-York. Je commençais pas me rendre dans de nouvelles boutiques, sans résultat. Avant de rentrer dans la boutique parfaite. La musique n'était pas trop forte, les rayons étaient relativement clair et assez bien ranger et pour couronner le tout : il y avait tout un tas de haut, unicolore. Toutes les tailles, toutes les formes, toutes les matières. Bref c'était exactement ce que je cherchais, je ne pouvais tout simplement pas tomber mieux. Je m'attardais donc un moment sur les chemisiers, en prenant deux ou trois avant de poser les yeux sur un haut. C'était un haut tout bête, à première vu en coton, avec des manches mi-longues, une coupe droite, de couleur bleu marine. Dès que mes yeux c'étaient posé sur ce haut je savais qu'il me le fallait. Je n'en avait aucun semblable dans ma penderie et un haut aussi simple était presque une rareté de nos jours. Seulement voilà, c'était le dernier en rayon et une rouquine venait tout juste de s'en approcher. J'observais rapidement la jeune femme de haute en bas. Elle n'avait aucun look, elle était fade au possible, pas étonnant qu'elle s’intéresse à un haut aussi simple que celui là. Ceci dit, si elle n'avait pas de look, elle pouvait très bien s'acheter autre chose sans que ça la dérange .. non ? Je gardais cette idée en tête en m'approchant du comptoirs sur lequel reposait le petit pull en coton alors que la rouquine l'attrapait enfin encore un peu hésitante. J'avais presque des envies de meurtre. Elle comptait vraiment le prendre ? Alors que je venais de décider qu'il était mien ? Je m'approchais un peu plus avant de lâcher : « L'idéale pour une rousse c'est plutôt le vert. » Puis je la détaillais une nouvelle fois, sans gêne avant d'ajouter : « Puis soyons honnête : il m'irait mieux qu'à toi... » C'était la phase un de mon plan. Elle avait l'air mal à l'aise et limite mal dans sa peau donc en rajouter une couche pourrait la faire partir en pleure ou alors simplement la faire renoncer à cette achat inutile. (achat inutile dont j'avais terriblement besoin !) Si elle m'envoyait balader alors je passerais à la phase deux qui consistait à lui arracher des mains avant de partir avec. Bon y'avait aussi une phase trois qui consistait à lui offrir un beau billet pour qu'elle me laisse le haut, mais j'étais à cours de monnaie aujourd'hui, et il n'était pas question de la laisser partir avec ma carte de crédit pour un foutu pull en coton made in china.
élie était cette fille qui manquait cruellement de confiance en elle. Chaque remarque négative à son sujet lui faisait d'ailleurs l'effet d'un coup de couteau dans le dos et ne faisait que confirmer la façon dont elle se percevait : une fille trop simple, trop discrète, une fille que personne ne voyait réellement, au physique plus que monotone. Se retournerait-on sur elle dans la rue ? Non. Était-elle spéciale, unique ? Encore moins. Tout ce qu'on avait pu lui dire par le passé lui revenait à toujours en mémoire, même les remarques les plus futiles. Et le simple fait de devoir se confronter au regard des autres, de devoir accepter leur jugement était pour elle un enfer. Au moindre regard qu'on lui lançait, elle était persuadée qu'on la jugeait, et elle avait alors envie de disparaitre sous terre. Alors, quand cette fille arrivait vers elle d'un pas assuré, le regard noir et la voix froide, Zélie, elle, baissait les yeux. Les mots que la jeune femme se trouvant face à elle prononçait la faisait furieusement rougir. Elle se mordait l'intérieur des joues, passait une main tremblante dans sa crinière rousse et osait enfin soutenir son regard, le temps de quelques instants. Elle enroulait une mèche de cheveux autour de son index droit et lui disait, d'une voix mal assurée « Euh... C'est... » Intéressante remarque, idiote. Elle poussait un rire nerveux et haussait les épaules, puis lui tendait le haut qu'elle tenait entre les mains. « C'est pas grave, j'en trouverais un autre... » T'es faible, Zélie, putain. Se disait-elle intérieurement. Dans ces moments-là, elle se trouvait pathétique et se donnait à elle-même des envies de meurtre. C'était maladif chez elle, cette timidité, cette peur des autres. Elle se laissait en permanence marcher sur les pieds, c'était même pas croyable. On pourrait la ridiculiser publiquement qu'elle trouverait rien d'autre à faire que de bafouiller, gênée. Parce que c'était ça, c'était tout elle, la honte incarnée. Elle avait honte pour tout et pour n'importe quoi, c'était presque si elle s'excusait d'exister. A chaque seconde qu'elle passait avec les autres, elle avait l'impression d'imposer sa présence. Et cette jeune-femme ne faisait qui ne faisait que la conforter dans cette idée.
Sawyer c'est une chieuse. C'est la voisine que vous croisez dans l’ascenseur et qui est à chaque fois aux bras d'un mec différent. C'est celle qui râle, qui dit tout haut ce que vous vous efforcez de garder pour vous. Celle qui lance des rumeurs et qui fourre son nez dans les affaires des autres. C'est celle qui est bien moins superficielle qu'elle n'y parait, puisque, assez extravertie, elle n'a pas peur d'attirer l'attention même si cela implique une humiliation inévitable. Sawyer c'est la fille qui boit un peu trop en soirée et qu'il faur reconduire chez elle. Celle qui répète qu'elle va arrêter de fumer, mais continue à enchaîner cigarette sur cigarette durant la journée. Elle est du genre curieuse, elle déteste qu'on lui cache des choses. Sawyer c'est une très bonne amie... enfin quand on s'habitude à ses petites trahisons à répétition. Son second prénom pourrait être "infidèle" tant elle passe son temps à aller voir ailleurs. Elle collectionne les mecs tout comme elle collectionne les chaussures ! Sawyer c'est un peu la fille populaire des séries tv, celle que vous adorez détester, et qui, éventuellement devient votre chouchoute après quelques épisodes.
UNTOUCHABLE
CHARLOTTE la BFF fouteuse de merde ●ARIANA la meilleure amie qui a des vus sur son ex. ●ZIA et Saw ont adopté des chiots ensemble et ont rapidement regretté. ●NATHANIEL est comme un frère pour elle, en plus chiant !
LOVE/FUCK BUDDIES
Elle est la kiné attitrée de JORDEN et son plan cul régulier ●PRIAM le mec qui c'est invité chez elle. ●ELYAS le mec avec lequel elle est restée 5 mois, puis qu'elle a trompé, pas vraiment par plaisir pour une fois, mais par nécessité, se sentant tomber vraiment amoureuse de lui. Elyas mit, évidemment, fin à leur relation lorsqu'il la surprit avec un autre et depuis Sawyer s'en mord les doigts.
HATERS GONNA HATE
ELEANOR sa meilleure ennemie, celle qu'elle martyrise avec l'aide de Charlotte. ●ZELIE la voleuse de vêtement. ●EZRAËL celui qui lui a renversé son café dessus et qu'elle ne peut plus se voir depuis. ●ELLA celle qui est jalouse de la relation de Sawyer avec Nathaniel. ●EVA et Sawyer ne peuvent pas se voir.●LENNY le mec qui peu pas la voir. ●PETE l'ex avec qui elle est sortie quand elle avait 16/17, qu'elle à trompé puis largué. ●DINAH l'ancienne meilleure amie et ex de Pete que Sawyer à prit soin d'éloigner du jeune homme quand elle sortait encore avec lui. ●KAROLINA la kiné qui la supervise durant son stage à l'hôpital, celle qui est tout le temps sur son dos. ●WYATT le mec de M1 avec lequel elle doit faire bosser, mais qu'elle ne supporte pas.
life is too short to wear boring clothes. (sawyer + zélie)
Enfin de compte une remarque avait suffit. Pas besoin d'en faire des tonnes, de lui arracher le pull des mains et prendre mes jambes à mon cou. Non. Une remarque et voilà qu'elle me tendait le haut après avoir bégayé un truc. Elle allait en trouver un autre, c'était bien aimable de sa par. Seulement voilà c'était plus fort que moi. Alors qu'elle s’avérait étrangement coopérative, et que j'aurais pu être polie, la remercier et passer à autre chose, je ne pu m'empêcher de la vanner encore un peu. « Bon courage pour ça ! » J'avais lâché ça sur un ton limite suffisant. Bon c'est vrai elle allait certainement galérer pour trouver un autre haut. Sans parler de son physique : elle n'avait encore rien acheté alors qu'elle était déjà dans la boutique à mon arrivée ! C'est donc bien qu'elle était difficile ! Et puis si on devait parler du physique alors il fallait bien avouer qu'avec des cheveux roux et un teint aussi livide, ça n'allait pas être évident pour elle de trouver une tenue... qui plus est avec son sens de la mode aussi... comment dire ? Particulier. Une part de moi avait presque envie de lui donner des conseils, de la pousser à essayer quelques choses de nouveau pour lui prouver que comme toute les femmes elle était belle et qu'elle n'avait pas de raison d'être mal dans sa peau. Et une autre part de moi avait envie de lui dire qu'il allait lui falloir du L, et que le haut qu'elle portait actuellement datait de la collection automne/hiver de 2006. « En faite...je... » Je pris une courte inspiration avant de poursuivre, à contre cœur : « Je peux t'aider à te fringuer si tu veux. » Bordel ça faisait presque mal de lui dire ça. Mais bon je pouvais être une personne généreuse, et voir une fille aussi mal fringuée me faisait mal au cœur. Et puis elle n'était plus une menace à mes yeux maintenant qu'elle m'avait cédé ce pull... donc je pouvais bien lui rendre service. « En faite je ne vais pas te laisser le choix. Tu vas me donner ta taille et je vais te choisir des fringues. Parce que ça...» Je pointais du doigt ce qu'elle portait en concluant : « ça va pas du tout. » Bon c'était une façon un peu étrange de faire les choses, mais elle me faisait de la peine, puis j'étais persuadée qu'avec les bons vêtements elle pouvait être à tomber ! Ou presque...
près mon manque total de répartie, la jeune brune repartait tout aussi vite qu'elle était apparue, contente d'avoir obtenu ce qu'elle voulait. Ce qui m'énervait, ce n'était pas de m'être fait piquer mon haut, mais plutôt d'être aussi faible face aux inconnus et aux gens en général. Je soupirais et haussais les épaules, découragée. Voilà que j'allais devoir trouver autre chose, maintenant. Je n'avais pas envie de rester là, parmi ces lionnes prêtes à te bouffer pour un foutu bout de tissu. Alors que j'étais perdue dans mes pensées, la voix de la jeune fille m'interpellait de nouveau. Qu'est-ce que j'avais fait, cette fois ? J'étais étonnée face à ce qu'elle me proposait. Elle n'était peut-être pas si méchante, finalement, qui sait. Mais la question était, devais-je accepter ? D'un côté, je savais qu'elle m'enverrait chier si je refusais, mais de l'autre, ce serait assez lâche de ma part de ma part d'accepter. Mais qu'importe mon incroyable manque de courage, je tenais à ma vie et n'avais pas envie de me faire tuer aujourd'hui. Je haussais légèrement les épaules, passais une main tremblante dans ma crinière rousse et lui répondais, en bafouillant « Euh, je... Je sais pas, si vous voulez. » Je me mordais les joues. J'allais y passer l'après-midi, moi. Je lui indiquais, gênée, la taille que je portais et baissais les yeux en tentant d'échapper à son regard insistant. Bien sûr que non, ça n'allait pas du tout, j'avais pas fait les magasins depuis des années et ça ne me passionnait définitivement pas. Je ne savais pas ce qui m'allait, je ne connaissais pas les tendances actuelles, je ne savais tout simplement pas m'habiller, et c'était pour moi une torture que de trainer interminablement dans ce magasin de fringues qui m'avaient toutes l'air plus laides les unes que les autres. Mais ça devait n'être qu'un impression, parce qu'après tout, toutes ces filles, elles, avaient l'air d'aimer. Puis cette fille ne me donnait pas le choix, après tout. J'espérais juste que ce qu'elle me choisirait ne soit pas trop cher, parce que je n'étais pas crésus, moi, j'étais serveuse, alors il ne fallait pas non pousser parce que, si je continuais dans cette voix, je n'allais jamais pouvoir finir le mois convenablement.
Sawyer c'est une chieuse. C'est la voisine que vous croisez dans l’ascenseur et qui est à chaque fois aux bras d'un mec différent. C'est celle qui râle, qui dit tout haut ce que vous vous efforcez de garder pour vous. Celle qui lance des rumeurs et qui fourre son nez dans les affaires des autres. C'est celle qui est bien moins superficielle qu'elle n'y parait, puisque, assez extravertie, elle n'a pas peur d'attirer l'attention même si cela implique une humiliation inévitable. Sawyer c'est la fille qui boit un peu trop en soirée et qu'il faur reconduire chez elle. Celle qui répète qu'elle va arrêter de fumer, mais continue à enchaîner cigarette sur cigarette durant la journée. Elle est du genre curieuse, elle déteste qu'on lui cache des choses. Sawyer c'est une très bonne amie... enfin quand on s'habitude à ses petites trahisons à répétition. Son second prénom pourrait être "infidèle" tant elle passe son temps à aller voir ailleurs. Elle collectionne les mecs tout comme elle collectionne les chaussures ! Sawyer c'est un peu la fille populaire des séries tv, celle que vous adorez détester, et qui, éventuellement devient votre chouchoute après quelques épisodes.
UNTOUCHABLE
CHARLOTTE la BFF fouteuse de merde ●ARIANA la meilleure amie qui a des vus sur son ex. ●ZIA et Saw ont adopté des chiots ensemble et ont rapidement regretté. ●NATHANIEL est comme un frère pour elle, en plus chiant !
LOVE/FUCK BUDDIES
Elle est la kiné attitrée de JORDEN et son plan cul régulier ●PRIAM le mec qui c'est invité chez elle. ●ELYAS le mec avec lequel elle est restée 5 mois, puis qu'elle a trompé, pas vraiment par plaisir pour une fois, mais par nécessité, se sentant tomber vraiment amoureuse de lui. Elyas mit, évidemment, fin à leur relation lorsqu'il la surprit avec un autre et depuis Sawyer s'en mord les doigts.
HATERS GONNA HATE
ELEANOR sa meilleure ennemie, celle qu'elle martyrise avec l'aide de Charlotte. ●ZELIE la voleuse de vêtement. ●EZRAËL celui qui lui a renversé son café dessus et qu'elle ne peut plus se voir depuis. ●ELLA celle qui est jalouse de la relation de Sawyer avec Nathaniel. ●EVA et Sawyer ne peuvent pas se voir.●LENNY le mec qui peu pas la voir. ●PETE l'ex avec qui elle est sortie quand elle avait 16/17, qu'elle à trompé puis largué. ●DINAH l'ancienne meilleure amie et ex de Pete que Sawyer à prit soin d'éloigner du jeune homme quand elle sortait encore avec lui. ●KAROLINA la kiné qui la supervise durant son stage à l'hôpital, celle qui est tout le temps sur son dos. ●WYATT le mec de M1 avec lequel elle doit faire bosser, mais qu'elle ne supporte pas.
life is too short to wear boring clothes. (sawyer + zélie)
Honnêtement je m'attendais à me prendre un vent. Je m'attendais à la voir refuser et partir. Mais non elle accepta. Par politesse peut-être, mais elle me confia sa taille, non sans honte et j'étais presque surprise de l'apprendre. Enfin de compte peut-être que sous ses vêtements un peu large, elle avait un corps de rêve. Je me mis aussitôt à fouiller les rayons alentours cherchant principalement des couleurs qui lui irait au teint. Pour les rousses l'idéal restait les couleurs de type automnale, du rouge limite bordeaux, en passant par du jaune moutarde, du vert kaki, du marrons caramel jusqu'au chocolat au lait. Le prune faisait également bien l'affaire. Je m'emparais donc d'un petit haut en coton de cette couleur, avant d'en prendre d'autre de toute les formes, de toute les matières, ainsi que des chemisier, en restant dans les couleurs que je m'étais fixé. J'attrapais un jean slim, et un pantalon noir. Avant de m'attarder sur les vestes. Je finis par en prendre une kaki et une en jean, me figurant qu'elle avait besoin de revoir toute sa garde robe et qu'une garde robe n'était pas complète sans une veste en jean. Je lui fis signe de me suivre, m'approchant des cabines d'essayages, tombant sur une adorable petite robe noir. Je l'a pris sans plus attendre. Ça lui irait à merveille j'en étais sur. C'était un classique indémodable. J'entrais enfin dans le coin réservé aux cabines, accrochant les vêtements choisis dans l'une d'entre elles, avant de lui faire signe d'entrée. « Je ne te pousse pas à l'achat qu'on soit bien d'accord. Je bosse pas ici. Mais essais au moins, ça ne peut pas te tuer. » Je n'avais rien pris de trop excentrique, j'étais restée assez sage, même si javais osé des couleurs qu'elle n'avait certainement jamais porté. J'osais espérer que ma petite intervention, et cet essayage forcé lui ouvrirait les yeux sur toute les possibilités que lui offrait la mode. Elle était gâtée par la nature : elle était bien foutu (enfin d'après ses mensurations), et rousse ! C'était un atout, enfin quand on savait le mettre en avant. Elle ne s'en rendait simplement pas compte.
e la voyais s'afférer dans les rayons, empoigner des vêtements, les reposer parfois. Je commençais à perdre tout espoir de sortir vivante de cet endroit. Pourquoi j'étais venue moi, déjà ? J'aurais pas plutôt pu me contenter de porter mes vêtements moches, sans avoir la merveilleuse idée d'en racheter des neufs. Non, vraiment, je pourrais me passer de tout ça, merci. Au bout d'un certain temps, elle me faisait signe de la suivre. J'hésitais quelques instants puis lui emboitais le pas, la suivant vers les cabines d'essayage. Elle me donnait les vêtements qu'elle tenait entre les mains puis j'entrais dans une des cabines. Une fois à l'intérieur, je soupirais le plus discrètement possible. Je faisais l'inventaire de ce que j'avais face à moi. Des hauts, des pantalons, des vestes, et même une robe. Décidément, c'était vraiment pas mon jour de chance, à moi. J'aurais peut-être dû rester dans mon lit, finalement. C'était toujours mieux que de devoir passer de longues minutes dans un magasin tel que celui-ci. Je secouais légèrement la tête pour me sortir de mes pensées puis décidais enfin de me mettre à ces essayages. Je sortais de la cabine, habillée de cette foutue robe. « ça fait pas trop... je sais pas, ça me va pas, non ? » Lui demandais-je, découragée. Cette robe serrait, et j'avais l'impression de ressembler à je sais pas trop quoi à l'intérieur. J'haussais les épaules avec nonchalance et coinçais une mèche rousse derrière mon oreille d'un geste de main. Les robes, ça ne m'allait pas, de toute façon. Je ressemblais à un pingouin enfermé dans un sac poubelle, quand j'en portais. C'est comme ça, il y a celles à qui ça va parfaitement et qui sont carrément canons lorsqu'elles en portent, et il y a les filles comme moi. Moi, la seule chose dans laquelle je me sens bien, c'est bien simple, c'est mes vieux jeans. Mais avec cette fille, je sens bien que mes pantalons abimés, à ses yeux, ils sont tout juste bon à faire un aller sans retour à l'intérieur de la poubelle. Je peux la comprendre, évidemment, mais les vêtements moi, c'est vraiment pas mon truc, vous l'aurez compris.
Sawyer c'est une chieuse. C'est la voisine que vous croisez dans l’ascenseur et qui est à chaque fois aux bras d'un mec différent. C'est celle qui râle, qui dit tout haut ce que vous vous efforcez de garder pour vous. Celle qui lance des rumeurs et qui fourre son nez dans les affaires des autres. C'est celle qui est bien moins superficielle qu'elle n'y parait, puisque, assez extravertie, elle n'a pas peur d'attirer l'attention même si cela implique une humiliation inévitable. Sawyer c'est la fille qui boit un peu trop en soirée et qu'il faur reconduire chez elle. Celle qui répète qu'elle va arrêter de fumer, mais continue à enchaîner cigarette sur cigarette durant la journée. Elle est du genre curieuse, elle déteste qu'on lui cache des choses. Sawyer c'est une très bonne amie... enfin quand on s'habitude à ses petites trahisons à répétition. Son second prénom pourrait être "infidèle" tant elle passe son temps à aller voir ailleurs. Elle collectionne les mecs tout comme elle collectionne les chaussures ! Sawyer c'est un peu la fille populaire des séries tv, celle que vous adorez détester, et qui, éventuellement devient votre chouchoute après quelques épisodes.
UNTOUCHABLE
CHARLOTTE la BFF fouteuse de merde ●ARIANA la meilleure amie qui a des vus sur son ex. ●ZIA et Saw ont adopté des chiots ensemble et ont rapidement regretté. ●NATHANIEL est comme un frère pour elle, en plus chiant !
LOVE/FUCK BUDDIES
Elle est la kiné attitrée de JORDEN et son plan cul régulier ●PRIAM le mec qui c'est invité chez elle. ●ELYAS le mec avec lequel elle est restée 5 mois, puis qu'elle a trompé, pas vraiment par plaisir pour une fois, mais par nécessité, se sentant tomber vraiment amoureuse de lui. Elyas mit, évidemment, fin à leur relation lorsqu'il la surprit avec un autre et depuis Sawyer s'en mord les doigts.
HATERS GONNA HATE
ELEANOR sa meilleure ennemie, celle qu'elle martyrise avec l'aide de Charlotte. ●ZELIE la voleuse de vêtement. ●EZRAËL celui qui lui a renversé son café dessus et qu'elle ne peut plus se voir depuis. ●ELLA celle qui est jalouse de la relation de Sawyer avec Nathaniel. ●EVA et Sawyer ne peuvent pas se voir.●LENNY le mec qui peu pas la voir. ●PETE l'ex avec qui elle est sortie quand elle avait 16/17, qu'elle à trompé puis largué. ●DINAH l'ancienne meilleure amie et ex de Pete que Sawyer à prit soin d'éloigner du jeune homme quand elle sortait encore avec lui. ●KAROLINA la kiné qui la supervise durant son stage à l'hôpital, celle qui est tout le temps sur son dos. ●WYATT le mec de M1 avec lequel elle doit faire bosser, mais qu'elle ne supporte pas.
life is too short to wear boring clothes. (sawyer + zélie)
Pourquoi je faisais ça déjà ? Ah oui par pitié. Il fallait je me le rappel parce que bon, j'avais certainement mieux à faire pour occuper mon temps que de chercher des vêtements pour cette inconnue... Enfin bon je m'étais lancée, donc je n'allais pas la laisser tomber maintenant alors qu'elle faisait l'effort de rentrer dans un cabine pour essayer ce que je lui avais choisis. C'était ma bonne action de la semaine. Je l'entendis s'agiter derrière le rideau alors que je patientais dans l'allée. Après cinq longues minutes le rideau se rouvrit. Elle avait essayé la robe et ne semblait, vraiment, pas convaincu par cette tenue. Je lui fis signe de tourner sur elle même, sans dire un mot alors qu'elle me demandait si ça allait. Je me pinçais les lèvres en l'observant sous toute les coutures. « T'as moins de poitrine que ce que j'imaginais... » concluais-je simplement. Elle était grande et fine. En faite elle devait facilement faire dix centimètres de plus que moi et cette robe lui faisait des jambes qui n'en finissait pas. « On peut prendre un taille au dessus si tu veux, mais perso je trouve qu'elle te vas super bien. T'as vu les jambes que ça te fait ? » je pointais du doigt le miroir dans la cabine comme pour l'inciter à regarder ses jambes. « Les mecs adorent ça. Avec une paire de talon, une vraie coiffure et un peu de maquillage te seras à tomber. » J'étais honnête, ce qui était surprenant, mais voilà, si quand le rideau était fermée je me demandais ce que je faisais là et j'avais presque envie de jeter l'éponge ; une fois que la rouquine réapparaissait en face de moi j'étais tout simplement frustrée de constater qu'elle était si mal à l'aise avec son corps, alors qu'elle était mieux foutu que la plus part des filles que l'on croisait dans la rue ! « Après comme je t'ai dis : je ne te force pas à acheter. Si vraiment tu sais que tu ne la mettra jamais laisse tomber... » dis-je en haussant les épaules. « J'voudrais juste que tu te rendes compte que tu vaut mieux que ce vieux jean délavé que t'as acheté en 2010.»
Je savais pertinemment comment elle me voyait. La fille paumée, un peu trop mal dans sa peau, trop timide et ne sachant absolument pas prendre soin d'elle, qui préférait porter ses vieux jeans délavés plutôt que de suivre les dernières modes. C'était ça, au fond, mais ce regard de pitié qu'elle posait sur moi me gênait d'autant plus que la situation même dans laquelle je me trouvais. Elle avait tout elle, c'était évident. Un physique loin d'être désavantageux, l'argent et probablement un tas d'«amis» sur lesquels elle pouvait compter si par malheur elle n'avait rien de prévu entre dix-huit et vingt heures, quinze jours plus tard. Elle n'était pas particulièrement chaleureuse ou joviale, la façon dont elle posait le regard sur les autres était visiblement hautaine, mais elle était loin d'être une des pires, c'était certain. Elle avait probablement enfoui au fond d'elle quelque chose qui pouvait éventuellement s'approcher de la gentillesse, voir même de la bienveillance. Mais si elle m'aidait, si on pouvait appeler ça m'aider, c'était loin d'être par simple générosité, c'était certain. C'était simplement que ça lui faisait mal aux yeux de voir une fille pareille, si mal fringuée. Que ça blessait profondément son sens indéniable de la mode. Je pouvais la comprendre, évidemment. J'étais pas particulièrement jolie, mes habits étaient clairement merdiques. Non, la seule chose que j'étais, c'était affreusement gênée. J'avais les joues rosies par la honte, je le sentais, et j'étais persuadée que ça me donnait un air d'autant plus ridicule. Je l'entendais parler sans vraiment l'écouter, je n'en avais pas envie. J'avais juste envie de m'enfuir en courant, à vrai dire. Je l'entendais faire un commentaire à propos de ma poitrine, et j'en avais rien à foutre. C'était la dernière chose à propos de laquelle je me préoccupais, à vrai dire. Elle parlait de mes jambes, aussi. J'effectuais un petit haussement d'épaules en guise de réponse, j'avais pas envie de lui répondre. Elle le savait probablement déjà, que j'les aimais pas, mes jambes. J'eus envie de lui répondre que je ne portais pas de talons, mais je n'avais en aucun cas envie de heurter sa sensibilité ni qu'elle fasse un arrêt cardiaque ou un autre truc dans le style. Tout comme j'eus envie de lui dire que les mecs, j'en avais rien à foutre et qu'ils me le rendaient bien. Alors je me contentais d'un petit « Tu crois ? », en faisant mine d'observer l'image que le miroir non loin de moi reflétait. Je n'aimais pas ce que j'y voyais. « J'sais bien, t'inquiètes pas. Je crois que je vais prendre cette robe, du coup, avec la veste en jean et un des deux hauts. » Aïe aïe, mes souuuuuus.