friendzone is my best friend Δ gemma&timéo

Je me suis fait avoir. Encore. Comme toujours. Inlassablement. Elle m'a eu, cette fois encore. J'ai craqué. Comment je me débrouille pour être aussi faible à chaque fois ? Pourquoi je tombe à chaque fois dans le panneau ? Comment fait-elle pour qu'à chaque fois, j'accepte de la suivre dans les boutiques de vêtements pour femmes à la recherche de la tenue la plus sexy possible pour sa soirée du lendemain ? Comment fait-elle ?! Je n'en ai pas la moindre idée même si je suspecte fortement sa voix de velours, ses yeux de braise et son allure irrésistible de l'aider à m'amadouer. N'empêche que ça marche toujours. Je ne parviens pas à dire non à Gemma. Pourtant, j'aimerai des fois, la tirer avec moi dans mon monde, l'amener au studio de musique, passer des heures en salle de répétition pour lui faire écouter mes créations ou même aller boire un verre ensemble. Mais ça n'est pas comme ça que ça se passe. Ce qui se passe, c'est qu'elle m'envoie un message rempli d'amour, en demande d'affection et de conseils masculins pour choisir sa tenue. Evidemment, mon sang ne fait qu'un tour quand je l'imagine en robe moulante, donc j'accepte. Je passe mon après-midi à porter des sacs, les yeux en coeur et elle finit sa journée en se faisant retirer la robe par un  autre mec. Encore perdu Jenkins, essaye encore ! Le rituel continue de ma vie. Mais au fond, je crois que je ne m'en plains pas tant que ça, j'aime être avec elle. J'aime être celui qu'elle appelle pour passer des après-midi entières. Je suis proche d'elle comme jamais ces beaux gosses ne le seront, n'est-ce pas ?

Et c'est donc à 14h pétante que je suis devant le centre commercial de l'université, vêtu de mon fidèle jean noir déchiré aux genoux, un tee shirt blanc et mon chapeau indémodable, attendant la venue de la belle. Une femme se fait désirer, c'est bien connu non ? Et Gemma est bien une femme je vous l'assure. J'ai donc le temps de laisser passer dans mes oreilles 4 ou 5 chansons d'Arctic Monkeys avant qu'elle ne pointe le bout de son nez sous mes yeux. C'est alors tout naturellement que je prends un air faussement vexé, surtout joueur en réalité et lui lance : " Voilà la princesse !  La prochaine fois, je te propose carrément de venir passer l'aspirateur chez toi comme ça je ne porte pas tes sacs et tu ne peux pas être à la bourre ! " Lançais-je alors, amusé, en m'approchant d'elle, avant de la prendre dans mes bras et l'embrasser sur la joue. " Ca va que tu sens toujours aussi bon, donc je te pardonne ! Mais j'aurai du y penser avant pour l'aspirateur... " Et il parle, et il parle, et il parle. Tu devrais vraiment apprendre à te taire des fois Jenkins. " Comment tu vas today ? " Et c'est parti pour une après-midi comme je les aime. Friendzone, me voilà !

Je râle,je râle, mais au fond, je l'aime ma place de porteur de sacs, même si elle doit vraiment penser me faire vivre un calvaire. Je l'aime parce que ça me permet d'être avec elle, d'avoir droit à ce bisous sur la joue et à ce regard qui m'est malicieusement destiné. " Je vais devoir faire avec les sacs alors je crois..." Oui, c'est ça, fais ta moue de chien battu alors que tu bouillonnes de l'intérieur quand elle t'embrasse et attrape ton bras. Fais cette bouille là pour l'attendrir et ainsi garder encore plus longtemps ton rôle de petit frère de substitution. Superbe idée Jenkins ! Faudra vraiment que tu penses à demander des conseils à un des mecs qui t'entourent un jour. Mais malgré ce rôle, - ou plutôt à cause de ce rôle - elle me taquine à longueur de temps, comme elle le fait à cet instant précis. Si elle me tirait les joues en me disant que j'ai bien grandi, ça me ferait le même effet... Un jour elle me verra comme un homme, un jour. Mais pour l'instant, je joue le bon copain : " Bah quoi ? J'ai pris une douche avant-hier, j'te jure ! " Tu parles... T'as encore passé une heure dans la salle de bain ce matin en sachant que tu allais la voir, t'as utilisé ton shampooing préféré et mis ton parfum le plus cher. Mais t'as raison, l'humour ça marche mieux dans ces moments-là.
Elle attrape donc mon bras, se rapprochant au passage de moi, prête à m'attirer dans sa course folle à la robe parfaite. Et c'est là qu'elle me demande cmment je vais. A cet instant précis ? Je ne pourrais pas aller mieux ! Mais je réponds simplement : " Oh ça va bien aussi ! " Souris, sois gentil et accueillant. Là t'es bien Timtim. Je la regarde, l'air heureux, les lèvres tirées par un sourire quand elle me remercie d'être là. Heureusement que je suis là même ! Et bim, un coup de boost pour mon égo, ça ne fait pas de mal. " Arrête, t'exagères ! Quoi que tu choisisses et que tu mettes, t'es toujours magnifique Gem' ! Je suis juste là pour te le confirmer " Et porter les sacs. Et me rincer l'oeil. Au passage. " Tu sais ooù tu veux aller ou on fait encore le tour de la galerie au feeling ? " J'espère la une, je sais que ça va être la deux. Un éternel recommencement.
Nous commençons donc à marcher côte à côte, après ces petits échanges et compliments bien placés. J'ai toujours la même question en tête avec elle, toujours le même problème, et cette fois-ci, comme d'habitude, je ne l'ai pas retenu bien longtemps : " Bon, raconte moi ! Qui a encore craqué devant ton regard de braise ? " Qui est le dernier con à avoir posé les mains sur toi, hein ? Sauf que c'est dit avec le sourire et l'air rieur. Innocent Timéo.

Elle a besoin d'être rassurée ? Elle ? Sérieusement ? Une des plus belles femmes qu'il m'a été donné de connaitre - juste pour ne pas dire la plus belle - a besoin d'être rassuré sur sa beauté ? Est-ce qu'elle me joue ce rôle pour que je le confirme une fois de plus ou réellement parce qu'elle doute ? Je n'en ai aucune idée mais dans les deux cas, je suis prêt à le lui dire pour le restant de sa vie, et ça elle n'en a même pas conscience. Bon stop la guimauve, sois drôle, ça marche mieux avec ce genre de fille. " Pourquoi tu crois que je te le dis ? J'ai trop peur que tu me rayes de la liste des porteurs de sacs attitrés si j'arrête ! " Et pas du tout parce que j'en rêve la nuit, bien sur. C'est à son bra que je commence à déambuler dans la galerie du centre commercial alors qu'elle me désigne le premier magasin qui va subir notre passage. Je me content d'acquiescer de la tête en souriant, et marchant vers cette fameuse boutique. Et oui, à force, je commence même à les connaitre par coeur ces boutiques et vêtements, de sacs et d'accessoires féminins en tout genre. Vous savez, le cliché du meilleur ami gay ? Bah voilà ! Sauf que là, le meilleur ami n'est pas son meilleur ami, et est bisexuel. Ca change tout, croyez moi.
Lui. C'est lui que je dois haïr. C'est lui que je hais. C'est à cause de lui que mon coeur se serre dans ma poitrine à cet instant précis. Connard. Oui, les bisounours ça pense des insultes aussi, surprise ! Ce mec, contre elle, les mains sur elle, les yeux sur elle. Tout ça parce qu'il fait un mètre quatre vingt cinq et qu'il a des tablettes de chocolat d'un autre monde ? Fichue génétique ! Mais un léger sourire apparait sur mes lèvres quand je me rends compte que Gemma n'a pa l'air d'en avoir grand chose à faire de ce Ken ambulant. Elle a un bon fond ma Gemma, je vous l'avais dit ! " Encore un qui va se faire des films parce que ses groupies vous collent ensemble... C'est pas fatigant à force ? " Bah oui, quand on sait qu'il y a des mecs bien qui lui tiennent le bras, c'est con d'être mise en couple avec un magnifique mannequin non ? Laissez moi rêver. " Et si je tourne la question autrement, y'en a un qui te fait avoir les yeux en coeur dernièrement ? " Oui, je risque de me faire du mal tout seul. Mais j'aime savoir. J'ai envie de savoir. Besoin de savoir.

Est-ce qu'elle dit vrai ? Est-ce que je suis réellement le premier auquel elle pense quand elle veut sortir ? Le premier auquel elle pense pour l'accompagner ? Je n'en sais rien et au fond je crois que je n'ai pas envie de savoir, trop peur d'être déçu de la réponse. Je n'insiste donc pas et me contente de cette idée, ce qui me décroche un sourire inévitable sur les lèvres. Un sourire qui reste bien accroché sur mon visage. Un sourire qui ne me lâche que très rarement quand je suis en sa présente. Elle me fait du bien Gemma. Intérieurement. Et sans mauvaises arrières-pensées, les vilains ! Et c'est tout naturellement que la discussion continue et tourne très vite sur le sujet des amours. Un de mes sujets favoris en général d'ailleurs. Mais il a une valeur toute particulière avec Gemma. Gemma Rockfeller qui est surement la personne dont les sentiments m'intéressent le plus. Elle ne le sait surement pas, elle n'a surement aucune idée de l'importance que ça a pour moi. A moins, au contraire, qu'elle le sache, vu ma maladresse et mon manque de discrétion légendaires. " Tu parles ! T'as vu le clan de beaux gosses qui m'entourent ? Je vais me retrouver avec les fans collégiennes moi ! " Lançais-je, à moitié sur le ton de l'humour, à moitié sur le ton de la vérité. Ce n'est pas totalement faux d'ailleurs. Et puis, si elle connaissait l'identité de la seule midinette que je veux à mes pieds, elle n'aurait jamais prononcé cette phrase. Mais c'est là qu'elle en rajoute une couche et me demande de parler de mes sentiments, de mes coups de coeur, ou plus simplement des filles que j'ai en vue. Ironie du jour, bonjour. Friendzone, encore bienvenue parmi nous ! C'est après avoir secoué frénétiquement ma crinière bouclée comme par réflexe que je lui réponds " Oh tu sais, moi, y'a jamais rien de bien spécial ! Déjà qu'à la villa, c'est pas tous les jours évidents... Alors si en plus je rajoute des filles ! " Bourreau des coeurs ? Non. Plutot coeur d'artichaut. C'est mon petit coeur et ma petite tête qui tournent à chaque beau regard que je croise, pas ceux des autres. Ma grande spécialité, tomber amoureux.
Mais ne voulant pas n'étaler trop longtemps sur ce sujet un peu glissant pour moi, je profite du contexte, de la situation, du décor, pour jeter mon dévolu sur les robes qui passent devant nos yeux. D'un naturel plutot discret et silencieux dans ces moments-là, cette fois-ci, je prends les devants en lançant quelques mots enthousiastes : " Hé ! Elle est trop cool la rouge ! J'te vois trop dedans, elle t'irait trop bien ! Tu trouves pas ? " Le pire dans tout ça ? Je le pense totalement.

Elle rigole, n'est-ce pas ? C'est de l'ironie ? Elle se moque de moi subtilement ? Non parce qu'une fille connue, qui occupe mes pensées jour et nuit depuis des années qui me dit que je finirai avec une fille connue, quand je le serai moi-même, c'est un comble je trouve ! Et le pire là-dedans ? C'est qu'au fond, je sais qu'elle est loin de se douter de la portée de ses mots. Elle n'imagine même pas qu'elle puisse être cette fille. Je ne suis même persuadé qu'elle ne pourrait pas se faire une image mentale même si elle se forçait. Gemma et Timéo ensemble, ça ne colle pas, ça n'est pas possible. Timéo c'est le bon copain, l'ami, le mec parfait que toutes les filles méritent mais qui n'irait pas avec elle. Voilà ce qu'elle pense. Voilà ce qu'elle ressent. Voilà l'innocence que je lis à travers ses yeux à ce moment précis. Alors comment réagir ? Comme je réagis toujours, avec humour. " Tu rigoles ? Tu l'as vu ? Il a une gueule photoshoppé et un corps de mannequin d'Abercrombie ! Forcément il a fini avec elle ! Tu m'expliques quelle fille, avec ma bouille de minimoys, va pouvoir craquer ? " Toi, toi et encore toi Gemma. C'est la seule réponse que j'attends. Toi. Mais ça n'arrivera pas. Je le sais. Pas sans humour en tout cas.

Mais heureusement, je parviens assez habilement à changer de sujet en parlant de robe. En même temps, dans n'importe quelle circonstance, à n'importe quel moment, il suffit de parler de robe à Gemma pour qu'elle lâche tout ce qu'elle est en train de faire et je le sais parfaitement. Et puis bon, la voir défiler n'est pas désagréable. " Je m'en charge ! " Répondis-je avec enthousiasme en sautant de ma chaise pour partir à la recherche, avec une jeune vendeuse, de la prochaine robe qui sera la chanceuse d'être portée par Gemma. La ou les robes d'ailleurs. Et c'est ainsi que je reviens, quelques minutes plus tard, auprès de la cabine de la demoiselle avec une jolie robe noir, longue, plutot élégante, qui collera parfaitement à Gemma et une autre, bleue, plus voyante, plus remarquable, plus Gemma aussi. Plus décolleté aussi. Peut-être plus courte. Plus jolie à regarder mais plus compliqué à partager aussi. Je regrette déjà ce choix. Tant pis... " Voilà princesse, j'ai mes préférées ! Tu me montres la rouge d'abord ? Besoin d'aide pour la fermer peut-être ? "C'est une petite touche de provocation, une petite touche masculine. Je ne suis qu'un homme après tout ! Ca la fera rire, avec un peu de chance?.

" Bah t'étais déjà sacrément sexy à 14 ans ! " Tim ! Enfin ! Tu réalises ce que tu viens de dire ? Oups... C'est sorti tout seul. Je l'ai pensé tellement fort que je n'ai pas pu empêcher les mots de passer de mon cerveau au monde extérieur. Je n'ai pas réussi. Je n'ai même pas eu le temps d'y réfléchir en fait, tellement c'était naturel et instinctif de penser une telle chose de Gemma. Vous vous rendez-vous si je l'avais rencontré à 14 ans ? Bon déjà, j'en aurais eu 12 et j'aurais encore plus eu l'air d'un bébé mais j'aurais passer 8 ans à en être fou sans jamais pouvoir l'approcher. Quelle tragédie ! Secouage de crinière bouclée oblige, je rajoute quelques mots : " Hm.. Enfin... Rho, tu vois ce que je veux dire ! " Et bah en fait, là non plus je n'étais pas prêt et j'aurais pu me taire. J'ai encore perdu une occasion de tourner ma langue sept fois dans sa bouche avant de parler... Dans ma bouche, pardon.
Mais revenons assez vite aux robes, aux essayages, aux jolis formes et jolies couleurs, c'est bien plus sur pour moi et moins glissant comme terrain. Du moins c'est ce que je pense quand je lance ce fameux sujet mais je vais très vite me rendre compte que c'est tout aussi propice aux gaffes, si ce n'est plus. Et voilà donc la première robe, le premier essayage, le premier vent quand elle me répond gentiment qu'elle fermera sa robe sans moi. Mais qu'importe, même sans ça, elle reste magnifique quand sa silhouette sort enfin de la cabine. Elle est sublime. Totalement sublime. Tu m'étonnes qu'elle soit mannequin et reine de beauté ! " Elle te va super bien ! T'es juste magnifique Gemma. " Et elle le sait très bien bougre d'âne, ça ne sert à rien de le lui redire à chaque fois. D'autant plus que la parole d'un enfant, même s'il ne ment jamais, ne doit pas avoir beaucoup d'impact sur un sujet comme celui ci. Autrement dit, ce n'est surement pas mon avis qui compte le plus.
Alors que je suis en train de me dire que c'est la robe qui a de la chance d'être sur Gemma et pas Gemma qui a de la chance de porter la robe, la voix de la principale concernée me coupe dans mes réflexions. L'aider ? Maintenant ? Genre maintenant, maintenant ? A fermer sa robe ? Trop cool ! Genre, vraiment, trop cool ! " Bien sur. " C'est avec une voix sobre et mature que je tente de la convaincre que je n'attends pas que ça depuis une heure. Je m'approche alors d'elle, dégage les derniers cheveux rebelles qui voulaient s'interposer entre la robe et le dos de la demoiselle et remonte enfin le plus délicatement possible la fameuse fermeture éclair. Non sans admirer la jeune femme, le plus discrètement que je le peux - je ne sais pas si c'est très discret d'ailleurs -, je fais quelques pas en arrière pour la laisser se retourner vers moi et m'offrir une vue encore plus agréable. " Non mais là, t'es juste trop jolie pour porter ça sans surveillance ! Il va falloir que je t'escorte pour jouer les gardes du corps je crois... " Crédibilité du jour, bonjour. " Hé, tu rigoles pas ! J'peux être super impressionnant après ma demi-heure de muscu' et avec des talonnettes sous les pattes ! J'te jure ! " A défaut de la surveiller et de la protéger, fais la rire, ça marche aussi. Il parait.

Et là, tu rougis. Tu te sens comme un gamin et tu rougis mon mignon. Tu te secoues frénétiquement la crinière rebelle de l'autre coté de la cabine, tu n'arrives pas à articuler deux mots pour lui répondre et tu te sens idiot. C'est ça de parler trop vite. C'est ça d'avoir une réputation de gamin. C'est ça d'être attiré par une de ses meilleures amies et d'être coincé dans une foutue friendzone. Bon courage Timtim, un jour elle te verra. Un jour. Mais pour le moment, je préfère rester caché derrière le rideau de la cabine, lâcher un petit rire gêné et attendre qu'elle enfile sa belle robe bleue choisie par mes soins. La belle robe bleue plus dénudée, recouvrant moins les petites parties de son corps. La robe bleue qui va surement me plaire, moi, homme malgré tout. Homme tout autant dicté par ses hormones que si j'avais vingt centimètres et de la barbe en plus à mon actif. Et elle sort. Elle finit par sortir. Ou plutôt par me demander de venir lui fermer sa robe, me laissant ainsi avoir un contact privilégié avec sa peau douce, avec son parfum envoutant. Envoutant. C'est le mot. C'est ainsi que je considère Gemma. Cette fille, cette femme, m'envoute. Je suis et ai toujours été un autre homme face à elle.
Et puis encore une fois, elle me prouve que je ne suis qu'un bisounours. Parce que j'ai beau la chercher, la taquiner, lui prouver que je tiens à elle et vouloir faire mon grand protecteur, je reste mignon et adorable. Et non, mignon ce n'est pas un compliment. Mignon c'est un étiquette qui me colle dans le dos et de laquelle je n'arrive pas à me défaire. Mignon, c'est pas assez. Mignon c'est pas beau, attirant ou sexy. Mignon c'est enfantin. Alors un sourire forcé sur les lèvres, je rétorque : " On fera ça alors, et tu verras. " Et c'est froid, ou du moins distant. J'ai perdu un peu de mon enthousiasme avec cette petite réplique qu'elle pensait surement innocente. " Alors ? Elle te plait celle-là ? Tu veux essayer l'autre ? "